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Tunisie : vote de confiance sur le gouvernement le 30 juillet (Parlement)

Les députés tunisiens décideront le 30 juillet s'ils renouvellent ou non leur confiance au gouvernement de Habib Essid, dont le départ semble acquis, a annoncé jeudi à l'AFP le service de presse du Parlement.
"A l'issue d'une réunion du bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), il a été décidé de fixer au 30 juillet (...) le vote de confiance", a indiqué un responsable de ce service.


M. Essid a officiellement demandé ce vote mercredi alors qu'un bras de fer sur les modalités de son départ se joue en coulisses depuis le 2 juin. A cette date, le président Béji Caïd Essebsi avait proposé la formation d'un cabinet d'union nationale en réaction aux critiques contre le gouvernement, accusé d'inefficacité.

Dans une interview télévisée mercredi soir, le chef du gouvernement a pour la première fois en public fait état de "pressions" pour le pousser à la démission -sans clairement identifier leurs auteurs- et critiqué le timing et la manière dont l'initiative du président a été annoncée.
"Moi, je ne démissionne pas. Je ne suis pas le soldat qui fuit le champ de bataille, ça s'appelle un déserteur", a lancé M. Essid sur la chaîne privée Attessia TV, un an et demi après avoir été nommé chef du gouvernement.
Il a expliqué sa décision de remettre son sort au Parlement afin que "la question soit résolue le plus vite possible" et dans le respect de la Constitution, alors que les pourparlers sur un cabinet d'union durent depuis un mois et demi.

Des responsables de partis ont d'ores et déjà indiqué qu'ils ne renouvelleraient pas leur confiance au gouvernement. M. Essid a lui-même affirmé mercredi qu'il était "à la disposition" de son successeur pour d'éventuels conseils.

Aux termes de la Constitution, si la confiance ne lui est pas renouvelée, le gouvernement est considéré comme démissionnaire et le président charge la "personnalité la plus apte" de former un nouveau cabinet.

Accusé d'inefficacité de toutes parts, le gouvernement, une coalition de quatre partis -dont Nidaa Tounès, fondé par le président Essebsi, et le parti islamiste Ennahda-, a déjà été largement remanié en janvier dernier.
Si la Tunisie a réussi sa transition politique après la révolution de 2011, son économie est en crise et le pays a été visé par plusieurs attaques jihadistes sanglantes.

Les députés tunisiens décideront le 30 juillet s'ils renouvellent ou non leur confiance au gouvernement de Habib Essid, dont le départ semble acquis, a annoncé jeudi à l'AFP le service de presse du Parlement."A l'issue d'une réunion du bureau de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), il a été décidé de fixer au 30 juillet (...) le vote de confiance", a indiqué un responsable...