Attentat de Nice : les réactions au Liban

En pleine célébration de sa fête nationale, la France a été frappée par un nouvel attentat : au moins 84 personnes ont été tuées jeudi soir lorsqu'un camion a foncé sur la foule qui assistait à un feu d'artifice à Nice, capitale de la Côte d'Azur.

Au Liban, les principaux leaders et responsables politiques n'ont pas tardé à condamner cette attaque.

Le Premier ministre, Tammam Salam : "Le fait d'avoir choisi de mener cette attaque un 14 juillet représente une atteinte à la liberté, symbole de la France (...). Le Liban tout entier se tient au côté de la France en ces moments difficiles". 

Le ministre démissionnaire de la Justice, Achraf Rifi : "L'attentat de Nice prouve que le terrorisme n'a pas de religion, et ceux qui ont planifié et exécuté l'attaque ne sont pas des musulmans, mais des criminels."

Le ministre du Travail, Sejaan Azzi : "En tant que Libanais, nous partageons la douleur des victimes, et nous devons être solidaires avec la France (...). Ce terrorisme qui frappe le monde sans distinction (...) est assimilable à présent à une guerre planétaire".

Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon : "Cet acte terroriste qui ne fait aucune différence entre les pays,  les régions et les humains, nous ne pouvons que le condamner, et nous appelons le monde à y faire face".

(Témoignages : Ils sont à Nice, ils racontent l'horreur)

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea : "Sincères condoléances au gouvernement et peuple français qui font face au terrorisme avec détermination, solidarité, et courage".

Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri : "Nos condamnations les plus vives et notre solidarité avec la France face au terrorisme couard et meurtrier qui a ciblé des personnes innocentes qui célébraient la fête nationale française à Nice".

L'ancien Président de la République, Michel Sleiman : "Le terrorisme ne connaît pas de limites géographiques, ce qui nécessite davantage d'efforts internationaux afin de l'éradiquer à la source".

(Diaporama : Un 14 Juillet cauchemardesque à Nice : l'horreur, en images)

L'ancien président de la République, Amine Gemayel : "Nous sommes confiants que la volonté française sortira triomphante de son combat contre cette machine à tuer qui menace le monde entier".

L'ancien Premier ministre Fouad Siniora : "Ce terrorisme ne peut être stoppé que par le biais de mesures strictes au niveau international afin de faire face aux terroristes criminels et traiter les causes et les motivations à l'origine de ce problème (...)".

L'ancien Premier ministre Nagib Mikati : "Nous condamnons ce crime terroriste que nulle religion ne saurait justifier".

Le Hezbollah : "Il s'agit d'une nouvelle manifestation du terrorisme répandu dans le monde et qui ne différencie pas entre jeune et âgé, Blanc et Noir, et ne cible aucune communauté en particulier, mais l'humanité entière", estime le parti chiite dans un communiqué. Et de poursuivre : "Les attaques terroristes qui visent l'Occident ressemblent à ce que nous vivons dans notre région (...). La communauté internationale est donc appelée à assumer ses responsabilités et à éradiquer le terrorisme". Le parti chiite appelle dans ce cadre à "détruire tout soutien, financement et justification politique à ces actes terroristes ignobles (...) perpétrés pour servir les agendas de certaines puissances arabes et occidentales".

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