Il n'y a plus à l'heure actuelle qu'une dizaine de pays à détenir la notation maximale AAA. Peu de pays peuvent se targuer de ne jamais avoir perdu cette note (Allemagne, Norvège, Canada, Luxembourg...). La dernière dégradation notable est à mettre au compte de la Grande-Bretagne qui vient de voir sa note long terme diminuer de deux crans suite au Brexit, passant de AAA à AA. Aujourd'hui, l'Australie est sur la sellette et pourrait bien être la prochaine victime de la liste !
Pour mémoire, cette notation financière apprécie le risque de solvabilité financière de l'État australien en l'espèce. Une note relative à ses perspectives de remboursement de ses engagements envers ses créanciers est donc émise par une agence de notation financière. Les principales sont Moody's, Standard & Poors ou encore Fitch. La meilleure notation correspond à « AAA », c'est-à-dire une note de première qualité. Une notation « C » correspondra à un risque de défaut élevé.
L'Espagne, les États-Unis et la France plus récemment (fin 2012) ont fait partie des victimes d'une dégradation de notation. La cible toute désignée est aujourd'hui l'Australie. En effet, cette dernière pourrait entrer dans une phase d'instabilité suite aux résultats très serrés des élections fédérales. L'absence d'une réelle et franche victoire électorale pourrait en effet nuire à la réduction du déficit.
Les perspectives des quatre banques majeures du pays ont d'ailleurs déjà été réduites par Standard & Poors.
Cet article est réalisé par Fidus