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Économie - Liban - Compte-rendu

Salamé toujours rassurant sur la stabilité de la livre

Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé a une nouvelle fois assuré de la santé de la livre libanaise dans un discours prononcé hier en ouverture de la 2e édition de la conférence sur l'économie de la diaspora organisée au Mövenpick, à Beyrouth. Parrainé par le président du Parlement, Nabih Berry, et organisé par le groupe al-Iktissad wal aamal en coopération avec la BDL et l'Autorité de développement des investissements au Liban (Idal), l'événement a rassemblé 550 hommes d'affaires issus de la diaspora libanaise dans le monde.
Dans une intervention qui a suivi le discours inaugural de M. Berry (voir page 2), le gouverneur de la BDL a ainsi déclaré que la livre libanaise avait conservé sa valeur de change par rapport au dollar dans un contexte de « guerre des devises » au niveau international. Il a ajouté que la livre s'apprécie donc désormais par rapport aux devises européennes et celles des pays arabes non producteurs de pétrole. M. Salamé a également souligné que la BDL avait « augmenté ses avoirs en devises de 3 milliards de dollars », ce qui, selon lui, a notamment eu pour effet « de renforcer la solvabilité du Liban et la stabilité de la livre ».
Le gouverneur a aussi souligné le rôle des expatriés libanais pour « financer le pays », rappelant que les transferts de la diaspora ont « historiquement représenté entre 12 et 20 % du PIB ». Il a enfin applaudi « les succès enregistrés par les membres de la diaspora, qui fournissent par ricochet des opportunités d'emploi pour les Libanais à l'étranger ».
Également présent parmi les intervenants à la conférence, le président de la Fédération des Chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture au Liban (FCCIAL), Mohammad Choucair, a, lui, souligné que le Liban était à l'aube d'une période faste, étant bien placé pour participer « à la reconstruction d'Irak et de Syrie », ainsi que pour exploiter ses réserves d'hydrocarbures.
Le président d'Idal, Nabil Itani, a, lui, noté que le montant des transferts de la diaspora vers le Liban – estimé à 7,5 milliards de dollars en 2015 par la Banque mondiale en 2014 – est une preuve que le Liban pouvait compter sur ses expatriés.
Le président de l'Association des industriels, Fadi Gemayel, a notamment de son côté suggéré que le Liban tire davantage parti des capacités financières de son secteur financier – avec un bilan consolidé estimé à 188 milliards de dollars fin avril – pour investir dans des projets d'infrastructure et le secteur productif, ainsi que le soutien aux PME.

Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé a une nouvelle fois assuré de la santé de la livre libanaise dans un discours prononcé hier en ouverture de la 2e édition de la conférence sur l'économie de la diaspora organisée au Mövenpick, à Beyrouth. Parrainé par le président du Parlement, Nabih Berry, et organisé par le groupe al-Iktissad wal aamal en coopération avec la...
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