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Liban - Déchets

Les associations de Choueifate demandent l’arrêt des travaux à Costa Brava

Une photo d'archives des travaux de remblayage à Costa Brava.

Plusieurs associations de la ville de Choueifate, sur le littoral de laquelle doit être établie l'une des décharges prévues dans le plan national de gestion des déchets, se sont réunies hier pour discuter du dossier des appels d'offres concernant la décharge dite de Costa Brava. Un appel d'offres qui avait été remporté, il y a quelques semaines, par l'entrepreneur Jihad el-Arab, mais qui a été annulé par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) la semaine dernière en raison de différences de prix avec l'appel d'offres de l'autre décharge, située à Bourj Hammoud-Jdeidé.

Les associations réunies hier se sont étonnées du fait que « les travaux de remblayage se poursuivent sur cette côte alors même que le CDR a annoncé qu'un nouvel appel d'offres est en cours, et que les dossiers doivent lui être remis au plus tard le 15 juillet à midi », qualifiant l'opération de « comédie opaque ».
« Pourquoi la décision d'arrêter les travaux n'a-t-elle pas été prise par le CDR, sachant que ceux-ci sont entrepris sans respect pour les critères environnementaux et en l'absence de toute étude d'impact environnemental ? ont poursuivi les associations dans leur communiqué. Cela est contraire à toutes les conventions internationales de protection de la Méditerranée. » Les ONG ont noté « l'absence d'un cahier des charges clair et d'un contrôle de la part d'un consultant, du conseil municipal, des associations de la société civile et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), comme cela était évoqué dans le texte de la décision initiale du Conseil des ministres ».

(Lire aussi : Nouvelle polémique autour de l'appel d'offres pour la décharge sanitaire de Costa Brava)

Les associations ont demandé à leur conseil municipal « d'intervenir en faveur d'un arrêt des travaux de remblayage et de défiguration du littoral de Khaldé », relevant « le manque de clarté qui entoure ce dossier, en l'absence de tout contrat signé entre l'entrepreneur et le CDR, et même sans cahier des charges qui définisse les critères écologiques ». Elles ont accusé « l'entrepreneur d'agir en contradiction avec les lois en vigueur », soulignant la nécessité de lui « imposer des amendes et de l'obliger à ramener la côte de Khaldé à son aspect initial, jusqu'à ce que les appels d'offres soient terminés ».
Les ONG ont par ailleurs mis en garde contre l'amoncellement des déchets dans l'aire de stockage temporaire, près du site de la décharge, ce qui présage « d'une catastrophe écologique pour les habitants comme pour l'aéroport tout proche ».


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