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Culture - Théâtre

Un spectacle tambour battant

Photo Ibrahim Tawil

Tout comme Tintin, Clea arrive, au bruit des tambours, dans la ville de Beyrouth et découvre ses habitudes, sa typographie. Mais Clea n'est pas reporter comme Tintin, ni missionnaire comme les Français qu'elle décrit. Elle est simplement une curieuse des villes, détruites de surcroît. Elle tente, à sa façon, de les comprendre, de les aimer malgré leurs fissures et leurs fêlures. Elle débarque donc chargée de candeur et d'énergie positive dans un Beyrouth chaotique. Son ami libanais Raymond, qu'elle a connu sur les planches, lui a recommandé d'aller visiter des sites, mais les lui a décrits à sa manière à lui, c'est-à-dire en référence à des souvenirs de guerre. Clea n'en a cure. Au bout de trois semaines, elle a déjà son Liban, tout comme Gibran.

Raymond a quitté le Liban en 2006, suite à la guerre d'Israël. Il est resté à Paris. Mais cette France maternelle et protectrice, connue dans les manuels et les livres d'histoire, il n'en connaît pas le visage. D'administration en administration et de refus en rejet, Raymond va connaître l'autre France. Clea Petrolesi et Raymond Hosny ont mêlé leurs écritures, leurs impressions, ont croisé leurs chemins faits de fous rires, de larmes, de déceptions et de rêves pour décrire leur Beyrouth et leur Paris. Yalla Bye, un chassé-croisé très divertissant et très dynamique (avec toutefois quelques petites longueurs à la fin), découpé en séquences par un jeu de chaises orchestré par Stéphane Olivié Bission qui prend toute sa dimension poétique et symbolique avec la musique de Yoann Perez. Ce soir et demain encore au Monnot, à 21h.

Tout comme Tintin, Clea arrive, au bruit des tambours, dans la ville de Beyrouth et découvre ses habitudes, sa typographie. Mais Clea n'est pas reporter comme Tintin, ni missionnaire comme les Français qu'elle décrit. Elle est simplement une curieuse des villes, détruites de surcroît. Elle tente, à sa façon, de les comprendre, de les aimer malgré leurs fissures et leurs...

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