Beyrouth, quatrième ville arabe la plus chère, selon Mercer

Beyrouth est classée 50e ville la plus chère au monde et quatrième parmi 17 villes arabes, dans le rapport annuel de 2016 du cabinet de conseil Mercer sur la cherté de vie, cité par le Lebanon This Week de la Byblos Bank. En 2015, Beyrouth avait été classée 44e ville la plus chère au monde et la 3e plus onéreuse au niveau des pays arabes, selon Mercer.
L'étude prend en compte plusieurs facteurs comme le coût du logement, de l'alimentation, de l'habillement, du transport et des loisirs. Cette étude permet notamment aux multinationales de déterminer les compensations financières qu'elles doivent accorder à leurs collaborateurs expatriés.
Beyrouth est pénalisée par le coût élevé du logement, des loisirs, du sport (qui dépasse le coût à New York) et des transports.

(Pour mémoire : Beyrouth, 11e ville la plus chère du monde pour les expatriés)

L'étude juge Beyrouth aussi chère que Milan, Amman et Yaoundé (Cameroun). Elle est toutefois moins chère que Dublin, Accra et Boston.
Sur le plan régional, seules les villes de Dubaï, Abou Dhabi et Djibouti sont évaluées comme étant plus chères que la capitale libanaise. Au niveau mondial, c'est Hong Kong qui détient le record de la ville où il est le plus coûteux de vivre et Windhoek, en Namibie, celui de la ville la moins chère.
En janvier, Beyrouth avait été classée à la 229e place des villes les plus chères du monde, selon l'étude menée par la société Numbeo, qui compare le prix de biens de consommation et de services dans de nombreuses villes à travers le monde. Dans ce classement, la capitale libanaise était cette fois la 5e ville arabe la plus chère au monde, derrière Kuwait City, Dubaï, Dammam et Doha.

Pour mémoire

Beyrouth, 5e ville arabe la plus chère