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Le FBI diffuse une partie des communications du tueur d'Orlando

Omar Mateen, l'homme qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit fréquentée par la communauté homosexuelle à Orlando, a menacé de faire exploser une voiture piégée et de fixer des ceintures piégées sur ses otages, d'après une transcription partielle de ses conversations avec la police diffusée lundi.

La tuerie du Pulse, dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, a duré trois heures avant que Mateen tombe sous les balles des unités spéciales de la police. A plusieurs reprises durant le carnage, le tueur s'est interrompu et s'est entretenu par téléphone avec les opérateurs des services d'urgence du 911 ou les négociateurs de la police.

Une transcription partielle de ces communications a été rendue publique lundi par le FBI. L'agent Ron Hopper, qui présentait ces extraits lors d'une conférence de presse organisée à proximité du Pulse, a souligné que Mateen s'y exprime de manière "glaçante, calme et réfléchie".

Il indique notamment porter sur lui une ceinture d'explosifs similaire à celles "utilisées en France", allusion aux attaques djihadistes du 13 novembre à Paris et Saint-Denis revendiquées par le groupe Etat islamique (EI). Se présentant comme un "soldat islamique", il demande au négociateur de la police avec lequel il est en contact de dire à l'administration américaine de cesser les bombardements en Syrie et en Irak.

La transcription de son allégeance à Abou Bakr al Baghdadi, le "calife" autoproclamé de l'EI, n'a en revanche pas été publiée, le FBI ne voulant pas contribuer à "propager une rhétorique violente".

Aucune ceinture d'explosifs n'a été retrouvée à l'intérieur de la boîte de nuit, où Mateen a également fait 53 blessés, pas plus que dans sa voiture, a précisé le FBI.

Revenant sur le déroulement de l'intervention, le chef de la police d'Orlando, John Mina, a déclaré au cours de la même conférence de presse que l'intervention des forces de l'ordre avait permis de "sauver de très nombreuses vies cette nuit-là".

"Une idée fausse s'est propagée selon laquelle nous n'avons rien fait pendant trois heures. Je veux simplement clarifier, cela n'a pas été le cas", a-t-il ajouté, précisant qu'après une première intervention des unités de la police et un premier échange de coups de feu avec Mateen, le tireur s'était retranché et barricadé avec des otages dans les toilettes de l'établissement.

Pendant toute la durée de la crise, a-t-il ajouté, des agents de police se trouvaient à l'intérieur du Pulse, se portant au secours de victimes.

Sur le plan de l'enquête, le FBI a indiqué que plus de 500 interrogatoires avaient été menés par les agents du Joint Terrorism Taskforce et plus de 600 pièces à conviction recueillies.

A ce stade des connaissances réunies par les enquêteurs, rien n'établit que Mateen a obéi à des ordres d'un "groupe terroriste étranger". Il s'agit plutôt du geste d'un déséquilibré ayant agi seul.

Omar Mateen, l'homme qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit fréquentée par la communauté homosexuelle à Orlando, a menacé de faire exploser une voiture piégée et de fixer des ceintures piégées sur ses otages, d'après une transcription partielle de ses conversations avec la police diffusée lundi.
La tuerie du Pulse, dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, a duré trois heures...