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Sport - Allemagne-Pologne - Football / Euro 2016

Müller et Lewandowski, les suspects habituels...

Pour la Pologne, Robert Lewandowsi est la meilleure garantie contre une élimination au 1er tour.

Partenaires en club, adversaires en sélection : l'Allemand Thomas Müller et le Polonais Robert Lewandowsi, grands complices sous le maillot du Bayern Munich, partagent le même instinct de buteur et s'affrontent aujourd'hui (à 22h00, heure de Beyrouth) au Stade de France dans une « finale » de leur groupe C.
C'est la routine de nombreux footballeurs, mais la situation est particulière entre les deux Munichois : ils se comprennent d'instinct et composent pour le Rekordmeister l'un des duos d'attaque les plus efficaces du monde. « Quand nous jouons ensemble, il y a quelque chose comme une compréhension aveugle », expliquait, en mars dernier, l'avant-centre polonais au site anglais goal.com. « À chaque seconde, Thomas sait où je suis, le mouvement que je vais faire. Et c'est pareil dans l'autre sens, on se connaît par cœur. C'est pour ça qu'on n'a pas besoin de se parler sur le terrain », ajoutait Lewandowski, qui a rejoint le Bayern en 2014 en provenance du Borussia Dortmund, où il avait explosé.
L'association des deux hommes, ce faux n° 9 qui semble papillonner sur la pelouse, et cet avant-centre dont tout l'être semble tourné vers un seul objectif, marquer, est un régal. Lewandowski a inscrit 42 buts en 52 matches, de la tête, des deux pieds, d'un peu partout dans la surface de réparation.
De quoi générer beaucoup d'attentes en Pologne, où le natif de Varsovie est logiquement vu comme la meilleure garantie contre une élimination au 1er tour. Bien tenu par la rugueuse défense nord-irlandaise, il n'a pas marqué lors du premier match – c'est l'Amstellodamois Arkadiusz Milik qui a permis à la Pologne de s'imposer –, mais c'est vers lui que convergent tous les ballons.
Autoproclamé « joueur bizarre », son coéquipier allemand n'a pas marqué non plus, et même semblé hors du coup lors de la victoire de l'Allemagne (2-0) contre l'Ukraine. Il faut dire qu'avec son allure dégingandée, due à un physique hors norme dans le football moderne – on le surnomme « l'homme sans muscles » dans le vestiaire munichois –, sa passion pour les pitreries ou son appétence pour les culottes de peau bavaroise les soirs de titre en club, Müller est insaisissable. Sur la pelouse, il semble errer, dézonant souvent loin de la surface adverse, n'entrant dans aucun rôle du foot moderne (un avant-centre? un ailier ? un meneur de jeu ?). Et pourtant : à 26 ans, il a déjà un palmarès qui ferait le bonheur de tout retraité du ballon.
Il a tout gagné en club, dont un triplé historique en 2013 (Ligue des champions, championnat et Coupe d'Allemagne). Et avec la Mannschaft, il a brandi la Coupe du monde en 2014, après avoir inscrit 5 buts lors de cette compétition, portant son total à 10, à six longueurs du record absolu de son compatriote Miroslav Klose. Car lui aussi est animé par le même instinct du buteur que son rival d'un soir. Qui a prévenu : « L'Allemagne est la favorite pour ce tournoi, mais tout peut arriver. On doit rester calmes et être confiants face à eux. Pas de peur, pas de stress, on doit aussi se faire plaisir. » Ce qui pour lui doit signifier : marquer.
Corentin
DAUTREPPE/AFP

Partenaires en club, adversaires en sélection : l'Allemand Thomas Müller et le Polonais Robert Lewandowsi, grands complices sous le maillot du Bayern Munich, partagent le même instinct de buteur et s'affrontent aujourd'hui (à 22h00, heure de Beyrouth) au Stade de France dans une « finale » de leur groupe C.C'est la routine de nombreux footballeurs, mais la situation est particulière...
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