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Yémen : progrès dans les pourparlers de paix

Le médiateur de l'Onu pour le Yémen a annoncé mardi que les parties en conflit avaient approuvé un cadre pour leurs pourparlers à Koweït, ouvrant la voie à des négociations sur les questions de fond.

Cette annonce a été faite après que l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a reçu séparément les délégations du pouvoir et des rebelles, qu'ils a appelées à faciliter un règlement de la guerre qui ravage leur pays depuis plus d'un an.

Les protagonistes ont "approuvé un cadre pour les négociations sur les questions sécuritaire, économiques et politiques", a déclaré le médiateur de l'Onu Ismaïl Ould Cheikh Ahmed lors d'une conférence de presse à Koweït. "Demain (mercredi), nous allons commencer des négociations globales conformément à la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l'Onu et des arrangements convenus", l'an dernier en Suisse, a-t-il ajouté.

Lundi, le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé aux négociateurs "d'établir une feuille de route" et de s'engager dans les pourparlers "de manière souple et constructive, sans condition préalable et de bonne foi".
La résolution 2216, conçue comme la base d'une solution pacifique, ordonne aux rebelles de se retirer de la capitale Sanaa et des régions qu'ils contrôlent depuis 2014 et de remettre les armes lourdes saisies à l'Etat pour reprendre le processus de transition politique.

M. Ould Cheikh Ahmed a indiqué que l'Onu préférait que les questions soient discutées parallèlement dans des commissions mixtes. Il a ajouté qu'il n'y avait pas de calendrier pour les pourparlers, qui prendraient le temps qu'il faudra jusqu'à la conclusion d'"un accord de paix global".

Depuis le début des pourparlers jeudi à Koweït, les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur la consolidation du cessez-le-feu, constamment violé depuis son entrée en vigueur le 11 avril dans le pays.
Pour les rebelles, la trêve ne peut pas tenir tant que l'aviation de la coalition arabe, qui opère au Yémen en soutien au gouvernement, continue de mener des raids ou des sorties dans l'espace aérien yéménite.
Pour sa part, le gouvernement exige que les rebelles lèvent le siège des villes et zones encerclées, permettent l'acheminement des aides humanitaires et libèrent les prisonniers de guerre.

La guerre au Yémen a fait 6.400 morts, pour la moitié des civils, selon l'Onu.

Le médiateur de l'Onu pour le Yémen a annoncé mardi que les parties en conflit avaient approuvé un cadre pour leurs pourparlers à Koweït, ouvrant la voie à des négociations sur les questions de fond.Cette annonce a été faite après que l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a reçu séparément les délégations du pouvoir et des rebelles, qu'ils a appelées à faciliter un...