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Lifestyle - This is America

Gala ATFL, toujours les best « US-Lebanese »

Un concentré de supertalents américains, les racines bien ancrées au pays du Cèdre, a été honoré au gala annuel de l'American Task Force for Lebanon (ATFL).

Tony Fadell, un grand nom de la high-tech.

C'est devenu une tradition pour ce groupe de personnalités américaines d'origine libanaise, transformées en lobbyistes pour un Liban stable et souverain, de célébrer chaque année des Américains de même descendance qu'eux, gravitant dans l'univers des célébrités locales. Pas besoin d'aller chercher trop loin, car leurs noms brillent avec éclat dans tous les domaines. Le récent gala de l'ATFL a braqué les projecteurs sur ceux de l'informatique, du petit écran et de la politique.

Tony Fadell : de sa « madeleine » zahliote à Google
Quarante-sept ans, grand nom de la high-tech, inventeur, l'un des pères de l'iPod et fondateur de Nest Labs, acquis par Google, Tony Fadell fait partie d'une quatrième génération d'émigrés libanais venus de Zahlé. Après avoir remercié l'ATFL de l'avoir distingué, il a révélé un magnifique sens de l'humour, à la mesure de sa flamboyance scientifique. Passant outre ses compétences professionnelles, il s'est arrêté sur sa « madeleine proustienne », toute zahliote.
« Chez nous, être ensemble n'était pas une "question de famille", mais de repas. Tout tournait autour de la nourriture ! Grandir moitié libanais, moitié américain, c'était des Noëls et des retrouvailles entre parents avec des montagnes de délicieux plats libanais. » Tony Fadell n'a pas oublié que le leitmotiv était « mange, mange encore, ressers-toi, encore un peu ». La nourriture avait ainsi tout le temps le dernier mot. Au point, a-t-il précisé, que « je suis devenu végétarien, sauf un jour par an où je mange de la kebbé nayé ». Que dire d'une visite à Zahlé où toute la smala l'avait honoré par des agapes, ponctuées, bien sûr, de « prends-en un peu plus » et de portions qui atterrissaient, encore et encore, dans son assiette. Ou d'un inoubliable repas au bord du Berdawni qui durait toute la journée. Outre ces délicieuses nourritures terrestres, Tony Fadell a salué l'esprit entrepreneurial des Libanais qui peut faire de leur pays un véritable espace de créativité. « Il y a là un grand espoir. »

Vicky Reggie Kennedy, un mariage de Zghorta et du célèbre clan
L'épouse du défunt sénateur du Massachusetts Edward Kennedy, Victoria, née Reggie (ou Araïji, de Zghorta), a d'abord signalé que se trouvaient dans la salle sa maman Doris Reggie (née Boustany, de Deir el-Qamar) et sa nièce par alliance, Kathleen Kennedy Townsend, ancienne gouverneure du Maryland, de même que son cousin germain, le membre du Congrès Charles Boustany. Ils étaient venus tous trois partager la haute appréciation que lui a manifestée l'ATFL. Affable, voix douce, élégance discrète, Vicky Kennedy s'est dit fière de son héritage « 100 % libanais », dont ses parents lui ont inculqué les valeurs, tout en remerciant son pays d'adoption pour tout ce qu'il lui a donné et en continuant à suivre les préceptes paternels. Son père Edmund Reggie était un célèbre juge de Louisiane et un proche du clan Kennedy. Aujourd'hui, sept ans après le décès de son époux, Vicky a repris sa carrière d'avocate et, surtout, elle est très impliquée dans l'Edward M. Kennedy Institute for the US Senate qui, en permanence, honore les membres de cette Chambre haute. Et de rappeler, en particulier, une des contributions de son époux, ayant fait partie du caucus qui est parvenu, en 1990, à lever l'interdit de se rendre au Liban.

Paula Faris, de la chaîne ABC et la leçon de « mon jeddo »
Brunette, pétillante, pleine de vie, Paula Faris, 41 ans, est une célèbre animatrice de la chaîne de télévision ABC où elle participe à des programmes de grande écoute : The View, Good Morning America et World News Now. Libanaise par son père et américaine par sa mère, elle reste très marquée par son grand-père paternel. « My jeddo, dit-elle, est arrivé aux États-Unis en 1925, pour se faire une nouvelle vie. Fier, il avait refusé l'occupation turque. Déterminé, il avait réussi une carrière de journaliste en devenant le correspondant d'un journal publié alors au Liban, al-Hadas. » Il était rentré au pays trouver une épouse, la « setto » de Paula Faris. Puis ils sont revenus et se sont installés dans une ville nommée Lebanon, dans le Michigan. « À l'origine, mon père s'appelait Georges Faris Chalhoub, mais le bureau d'émigration a simplifié le nom, le réduisant à Faris. S'il y a des Chalhoub dans la salle, nous sommes cousins ! » a-t-elle lancé. Mariée et mère de trois enfants, Paula Faris n'a pas oublié la leçon de son « jeddo » pour réussir : détermination, famille, foi, sacrifice et travail assidu.

C'est devenu une tradition pour ce groupe de personnalités américaines d'origine libanaise, transformées en lobbyistes pour un Liban stable et souverain, de célébrer chaque année des Américains de même descendance qu'eux, gravitant dans l'univers des célébrités locales. Pas besoin d'aller chercher trop loin, car leurs noms brillent avec éclat dans tous les domaines. Le récent gala de...

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