Nadine Abou Zaki invite à toucher les déchêts.
Samedi 16 avril
Au Béryte
– 17h: Zaafaran, une création originale née de la rencontre entre l'ensemble iranien MaHa et la compagnie libanaise Maqamat, et qui a pour thème le sacrifice, un thème cher à la culture orientale.
– 19h: Traces of Absence de Ghida Hachicho. Une performance où la danseuse et scénographe, diplômée d'architecture de l'AUB, a collaboré avec Karim Farah, professeur à l'Université américaine. Au cours de ce spectacle, déjà présenté en 2015, Hachicho tente de rendre la poésie visuelle.
Au Madina
– 20h: Please Touch the Trash de Nadine Abou Zaki. Performance interactive qui questionne le concept de «déchet», et ses enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques. Qu'est-ce qu'un déchet? Que représente-t-il pour nous? Pourquoi craignons-nous tant de «toucher» nos déchets? Ces restes, ces débris encombrants de notre monde technologique. Ces matières déchues qui menacent la cohésion sociale ne sont-elles pas le revers d'une société de consommation qui produit des objets neufs, fabriqués en série? Ne révèlent-elles pas notre rapport au monde contemporain et à la nature? Cette performance invite les visiteurs à toucher leurs déchets, cette matière réelle, physique, vraie. Dans un réflexe accompli au quotidien, ils ramasseront des déchets «vivants» qui se transformeront au toucher. Cette installation/performance se poursuit jusqu'à demain.
– 21h: Sacré Printemps de Aïcha M'Barek et Hafiz Dhaou. Le message de cette chorégraphie est simple: «Libérons le printemps», en écho lointain au sacre du printemps de Stravinski.
Dimanche 17 avril
Béryte, 19h: Mes mains sont plus âgées que moi, de Danya Hammoud. Une chorégraphie qui met en scène le corps, vivant dans une tension continue.
Madina, 21h: Times Take the Time Time Takes de Guy Nader(Liban) et Maria Campos (Espagne) dans un exercice physique, visuel et sonore qui explore l'espace en tant que résultat des sons et des mouvements.
