« Exemplaire » dans le dossier syrien

Le président français François Hollande a jugé hier que son pays avait été « exemplaire » dans le dossier syrien depuis le début du conflit meurtrier en 2012 en soutenant l'opposition et en prônant une négociation politique qui exclut le maintien de Bachar el-Assad. « Ce que nous faisons avec la Russie, c'est de chercher une solution politique sans que Bachar el-Assad soit la solution à la fin, ça c'est sûr », a déclaré le président français en réponse à une question sur l'intervention militaire russe en Syrie et le rôle de Moscou dans le règlement du conflit. « Bachar el-Assad n'est pas la solution. Il est en ce moment dans une partie du territoire qu'il contrôle, un tiers du territoire, et donc nous devons avoir une négociation et en ce moment elle se fait », a-t-il ajouté en référence aux négociations de paix de Genève.
« Vous ne pouvez pas douter de ce qu'a été la position de la France. Depuis 2012, la France est au côté des démocrates syriens, la France a soutenu l'opposition syrienne, la France a combattu Daech (acronyme arabe du groupe État islamique), et c'est notre honneur d'avoir voulu intervenir quand il y a eu des armes chimiques », a-t-il énuméré.