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À La Une - sécurité

Rapt de deux enfants au Liban : neuf personnes arrêtées, dont la mère australienne

Lahela et Noah el-Amine remis à leur père suite à une décision de la justice.

L'Australienne Sally Faulkner, la mère de Lahela et Noah el-Amine, lors d'une interview avec Channel9. Capture d'écran.

Neuf personnes impliquées dans l'enlèvement de deux enfants, mercredi, rue Sainte-Thérèse à Hadeth, ont été arrêtées par les Forces de sécurité intérieure, ont indiqué jeudi les Forces de sécurité intérieure sur leur compte Twitter. Il s'agit de cinq Australiens, dont la mère des enfants, deux Britanniques et deux Libanais

Mercredi, Lahela et Noah el-Amine, âgés de 6 et 4 ans, avaient été kidnappés alors qu'ils attendaient l'autocar scolaire en compagnie de leur grand-mère, Ibtissam Berri, et de l'employée de maison. Trois individus armés qui se trouvaient à bord d'une voiture argentée de type Hyundai ont frappé la grand-mère à la tête, avant de prendre la fuite. L'un d'entre eux a même filmé la scène à l'aide d'une caméra.
Peu de temps après, la mère des deux enfants, Sally Faulkner, de nationalité australienne, a appelé son ex-époux, Ali el-Amine, depuis une ligne cellulaire, l'informant que les enfants se trouvaient avec elle. Le couple divorcé se disputait leur garde. Mais c'est le père libanais qui a obtenu gain de cause. Mme Faulkner serait arrivée au Liban en secret et, selon certaines sources, elle aurait été secondée par des Libanais d'Australie qui l'ont aidée à localiser ses enfants et organiser leur rapt. Son ex-époux a porté plainte contre elle auprès de la gendarmerie de Hadeth.

"La mère a été interpellée par les renseignements des FSI à Beyrouth alors qu'elle était en compagnie de ses deux enfants", a déclaré une source de sécurité à L'Orient-Le Jour. Sans vouloir donner plus de détails, la source a assuré que la femme et les enfants ne se trouvaient pas à l'ambassade d'Australie au moment de son arrestation comme rapporté mercredi soir par les médias locaux. Selon une source au ministère de l'Intérieur, les enfants "ont été retrouvés avec la femme dans une maison à Beyrouth, 24 heures après leur enlèvement".

Les enfants remis au père
Plus tard, les FSI ont indiqué via leur compte Twitter que les enfants ont été remis à leur père suite à une décision de la justice. Au Liban, le statut personnel est régi par les 18 communautés religieuses du pays et non pas par l'Etat. Le père des deux enfants appartient à la communauté chiite, selon laquelle la garde des enfants va au père à partir de deux ans pour les garçons et sept ans pour les filles.
Contacté par l'AFP, le père s'est refusé à tout commentaire.

Les quatre autres Australiens arrêtés dans le cadre de cette affaire sont la journaliste Tara Brown, le producteur Steven Rice et deux cameramen. Un des ressortissants britanniques arrêté est, lui, propriétaire d'un paquebot dans lequel la mère les les journalistes voulaient s'enfuir, a révélé la source sécuritaire à l'OLJ.

Selon le groupe de médias Fairfax, l'équipe australienne filmait pour la chaîne Channel9 une opération menée par une agence privée de récupération d'enfants. Selon ce groupe de médias, la mère australienne accuse son ex-mari libanais d'avoir refusé de permettre à leurs deux enfants de rentrer en Australie après des vacances au Liban. Un porte-parole de Channel9 a précisé que l'équipe se trouvait "dans un poste de police" et que la chaîne "n'avait pas été en mesure de la contacter pendant 15 heures". L'équipe de l'émission 60 minutes "savait qu'il y avait un risque à couvrir cette histoire", a-t-il ajouté.

"L'affaire agite l'opinion publique en Australie", a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP. "La mère s'était mise d'accord avec le programme 60 minutes de la télévision Channel9 pour l'aider à récupérer ses enfants du Liban", a-t-elle indiqué. D'après ce responsable, "il semble qu'ils voulaient s'enfuir dans un paquebot dont le capitaine est membre d'une agence privée de récupération d'enfants". "C'est la justice libanaise qui décidera (du sort des journalistes) car les faits se sont déroulés au Liban", a encore souligné la source.

Neuf personnes impliquées dans l'enlèvement de deux enfants, mercredi, rue Sainte-Thérèse à Hadeth, ont été arrêtées par les Forces de sécurité intérieure, ont indiqué jeudi les Forces de sécurité intérieure sur leur compte Twitter. Il s'agit de cinq Australiens, dont la mère des enfants, deux Britanniques et deux Libanais
Mercredi, Lahela et Noah el-Amine, âgés de 6 et 4 ans,...
commentaires (8)

Qu'en pensent les "théologiens".... du héZébbb, en sus Per(s)cé ?

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 46, le 09 avril 2016

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Commentaires (8)

  • Qu'en pensent les "théologiens".... du héZébbb, en sus Per(s)cé ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 46, le 09 avril 2016

  • Quelle tragédie pour les enfants ! Le père est un surfeur reconnu au Liban. President de la federation de surf au Liban. C'est un peu fou cette histoire de TV australienne qui va mal se terminer pour la maman et ses accompagnateurs qui vivent dans un monde parano ! Va falloir étouffer l'affaire et trouver une solution a l'amiable pour le bien de la famille et sans doute de la maman séparée de ses enfants par une combine bien mesquine de la législation religieuse/libanaise qui confisque les enfants a leur mère.Les enfants doivent être auprès de leur mère au moins jusqu'a la puberté,c'est mon avis. Ce crime commis est un cas de désespoir extreme par une maman qui veut rapatrier ses enfants au foyer.Ali el Amine ,I hope you will find the proper way out of this tragedy.She's the mother ! Pourtant il y a eu de la violence envers la grand-mere et ça, va falloir payer le prix par un séjour a Roumieh.Voila une nouvelle Serie manipulatrice TV qui va amuser les spectateurs australiens.Quelle démence des moeurs.

    Zabal Jean Louis

    21 h 25, le 08 avril 2016

  • Morale de l'histoire : lorsqu'une occidentale épouse un arabe, vaut mieux qu'elle prenne connaissance de lois de son pays avant le mariage car bien de mauvaises surprises peuvent surgir concernant la garde des enfants!

    Dounia Mansour Abdelnour

    13 h 11, le 08 avril 2016

  • SI LA JUSTICE AUSTRALIENNE A DONNE LA GARDE DES ENFANTS AU PERE EN AUSTRALIE CELA NE VEUT PAS DIRE QU,IL PEUT LES ENMENER DANS UN AUTRE PAYS LOIN DE LEUR MERE SANS L,ACCORD PREALABLE DE LA JUSTICE AUSTRALIENNE... L,AFFAIRE N,EST PAS SI SIMPLE QU,ON EN PENSE ! CELA S,APPELLE TOUT AUSSI -KIDNAPPER- A MON HUMBLE JUGEMENT...

    LA LIBRE EXPRESSION SE DECONNECTE

    09 h 46, le 08 avril 2016

  • Comment cette femme se permet-elle de faire cela dans notre pays? La décision de notre pays peut sembler inique pour l'occident et pour beaucoup d'entre nous... mais ce sont nos lois et les autres aventuriers sont tenus de les respecter.. cette femme et ses mercenaires ont commis des graves erreurs vis-à-vis des enfants et de notre pays, ils méritent donc chatillement.

    Ali Farhat

    01 h 28, le 08 avril 2016

  • En se gardant bien de prendre partie pour l'un ou l'autre des parents, une simple constatation: si c'était le père arabe qui avait agi comme la mère, qu'est-ce qu'on aurait pas entendu comme condamnations de la part de l'Occident...

    NAUFAL SORAYA

    13 h 53, le 07 avril 2016

  • Encore une fois, pauvres enfants, victimes de la folie de leurs parents...

    NAUFAL SORAYA

    13 h 50, le 07 avril 2016

  • Encore une fois on voit de toutes les couleurs dans notre pays . Un vrai film audacieux de terreur .

    Sabbagha Antoine

    11 h 05, le 07 avril 2016

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