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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Devant le Parlement égyptien, Salmane appelle à unifier les efforts « contre le terrorisme »

Riyad et Le Caire œuvrent pour une force arabe commune, a annoncé le roi d'Arabie saoudite.

Le roi Salmane d’Arabie et le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi (à droite), hier au Caire. AFP Photo/HO Egyptian Presidency

Sous les applaudissements nourris du Parlement égyptien, le roi Salmane d'Arabie saoudite a appelé hier à unifier les efforts pour « lutter contre le terrorisme », au moment où son pays est engagé dans plusieurs conflits régionaux. « La mission que nous devons mener à bien ensemble, c'est la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme », a affirmé le roi Salmane devant les députés égyptiens, au quatrième jour de sa visite au Caire. « L'Arabie saoudite a réalisé la nécessité d'unifier les points de vue et les positions pour trouver des solutions pratiques à ce phénomène », a-t-il ajouté. « Nous œuvrons ensemble pour (...) la création d'une force arabe conjointe », a-t-il conclu, sous les applaudissements nourris des députés.

Pour l'Arabie saoudite, l'Égypte reste un allié stratégique, au moment où Riyad est engagé dans un bras de fer sans précédent avec l'Iran chiite, lié notamment aux conflits en Syrie et au Yémen. Riyad a lancé en mars 2015 une coalition arabe dont l'Égypte est membre et qui lutte au Yémen contre les rebelles chiites houthis, soutenus par l'Iran. Riyad, puissance sunnite, fait partie de la coalition internationale menée par Washington qui lutte contre le groupe jihadiste État islamique (EI) en Syrie et en Irak. L'Arabie saoudite a également lancé fin 2015 une coalition d'une trentaine de pays majoritairement musulmans, dont l'objectif affiché est de « combattre le terrorisme militairement et idéologiquement ». Ce projet ambitieux, présenté par l'Égypte, avait été entériné en mars 2015 lors du sommet annuel de la Ligue arabe mais n'a toujours pas vu le jour en raison des réticences de certains pays membres.

Ces propos interviennent alors que les deux alliés ont signé un accord de démarcation de leur frontière maritime, réglant un différend concernant les îles de Tiran et de Sanafir, situées à la pointe sud du Sinaï, et qui se trouvent désormais dans les eaux territoriales de l'Arabie saoudite. Riyad avait demandé en 1950 à l'Égypte « d'assurer la sécurité des deux îles », selon un communiqué du gouvernement égyptien. L'accord a cependant fait polémique en Égypte, et sur Twitter un hashtag repris par de nombreux utilisateurs accuse Sissi de vendre les deux îles.

 

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