Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - liban

Le bloc aouniste : Nous pouvons trouver aux réfugiés syriens des régions sûres dans leur pays

Le bloc du changement et de la réforme a à nouveau mis en garde mardi, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la réforme, contre "l'implantation" des réfugiés syriens au Liban.

"Lorsque nos ministres ont parlé du danger de l'immigration des Syriens au Liban, on nous a accusés de racisme et les blocs qui nous ont qualifiés de traîtres ne veulent pas s'opposer à l'implantation, a déclaré M. Kanaan au nom du bloc aouniste à l'issue de sa réunion hebdomadaire.  "L’implantation (des réfugiés syriens) au Liban n'est pas une fiction et si nous poursuivons sur la même voie cela voudra dire que nous sommes dans une fuite en avant, a-t-il poursuivi. Je pense que nous pouvons aujourd'hui trouver aux Syriens des régions sûres dans leur pays".

"Il faut travailler en vue de ramener les réfugiés syriens dans leur pays et ce en assurant les circonstances politiques nécessaires parce que le Liban ne supporte plus cet énorme nombre de réfugiés", a encore dit M. Kanaan.

Le président du Courant patriotique libre, avait boycotté récemment la visite du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à Beyrouth, estimant que la communauté internationale cherche à favoriser l'implantation des réfugiés syriens au Liban.

Par ailleurs, en ce qui concerne le dossier de la Sécurité de l’État, M. Kanaan a appelé à "respecter la loi et les prérogatives du directeur général en les libérant des pressions".  Le fonctionnement du service de la Sécurité de l’État est perturbé depuis quelques mois à cause d'une décision du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, de soumettre toute décision émanant du directeur général de ce service, le général Georges Karaa, un grec-catholique, au contreseing du directeur adjoint de ce service, de confession chiite.

Le bloc du changement et de la réforme a à nouveau mis en garde mardi, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la réforme, contre "l'implantation" des réfugiés syriens au Liban.
"Lorsque nos ministres ont parlé du danger de l'immigration des Syriens au Liban, on nous a accusés de racisme et les blocs qui nous ont qualifiés de traîtres ne veulent pas s'opposer...