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Agenda - Social

Tournée de Leila Solh Hamadé au « seul centre public » pour le traitement de la toxicomanie

L’ancienne ministre Leila Solh Hamadé s’informant de l’état de santé de jeunes toxicomanes pris en charge par le centre Alia el-Solh au sein de l’hôpital gouvernemental de Dahr el-Bachek, accompagnée du directeur de l’hôpital, le Dr Roger Hammouch, du représentant du ministère de la Santé, le Dr Bahige Arbid, et du Dr Sami Azar.

La vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l'ancienne ministre Leila Solh Hamadé, s'est rendue au centre Alia Solh pour le traitement de la toxicomanie chez les adolescents, aménagé au sein de l'hôpital gouvernemental de Dahr el-Bachek et que Mme Hamadé avait inauguré. Elle a été reçue par le directeur du conseil d'administration de l'hôpital, Roger Hammouch, le représentant du ministre de la Santé, Bahige Arbid, et les membres des deux comités administratif et médical du centre Alia Solh.
Expliquant le processus d'accompagnement des jeunes toxicomanes lors de la première phase – la plus difficile du traitement, avant leur transfert vers des cliniques extérieures –, M. Hammouch a précisé que « le centre Alia Solh est le seul centre aménagé dans un hôpital public pour traiter les cas de toxicomanie ». Précisant que ce centre doit son avancée au ministère de la Santé, « qui lui a créé un fonds indépendant », il a salué la contribution de Mme Hamadé, « dont l'empreinte a marqué l'hôpital de Dahr el-Bachek ».
Valorisant la visite de l'ancienne ministre, « qui tient à suivre de près les besoins des patients et du centre », M. Hammouch a communiqué certains chiffres utiles : « En près de trois ans, nous avons pris en charge 1 400 toxicomanes, dont 93 % sont des hommes et 7 % des femmes. Le coût habituel d'un traitement, d'une moyenne de 4 000 USD, est réduit chez nous à 300 USD. »
Déplorant pour sa part le fléau de la drogue chez les jeunes Libanais, M. Arbid a rapporté, statistiques à l'appui, que « près de 25 000 étudiants d'université ont développé une dépendance à la drogue, tandis que près de 15 % des élèves d'école âgés de 5 à 12 ans ont déjà fait un usage de drogue, par voie de comprimés ou de cigarettes ». Face à ces données, « il ne fait pas de doute que nous manquons de centres spécialisés dans le traitement de la toxicomanie », a observé le représentant du ministre de la Santé. Il a souligné dans ce cadre que « l'association al-Walid ben Talal avait inauguré un centre à cette fin à l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri, dont il n'a toutefois pas été fait usage jusqu'à présent ».
Prenant la parole à son tour, Mme Hamadé a salué le ministère de la Santé. « Notre coopération en la matière avait commencé avec le ministre Ali Hassan Khalil et se poursuit avec le ministre Waël Bou Faour », a-t-elle déclaré. Elle a précisé ensuite que sa visite à l'hôpital de Dahr el-Bachek est « une visite d'inspection, qui fait également suite aux échos positifs concernant les services rendus par le centre de traitement de la toxicomanie, à moindre coût, et profitant à un nombre accru de patients ».
Elle s'est ensuite entretenue avec certains des patients et avec le corps médical qui les prend en charge, avant d'annoncer un projet d'élargissement du centre.

La vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, l'ancienne ministre Leila Solh Hamadé, s'est rendue au centre Alia Solh pour le traitement de la toxicomanie chez les adolescents, aménagé au sein de l'hôpital gouvernemental de Dahr el-Bachek et que Mme Hamadé avait inauguré. Elle a été reçue par le directeur du conseil d'administration de l'hôpital, Roger Hammouch, le...