Par la bouche du porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, la France a réaffirmé hier le soutien de la France au Liban tout en condamnant l'attentat de Ersal contre une patrouille de l'armée. Une source parlementaire a par ailleurs pressé les autorités libanaises d'élire le plus rapidement possible un président de la République afin de gérer l'aide internationale proposée par les Nations unies et les pays amis du Liban.
La France condamne, a dit notamment M. Nadal, l'attentat perpétré le 24 mars contre une patrouille de l'armée dans la zone de Ersal qui a fait un mort et plusieurs blessés. « Nous présentons, a poursuivi le porte-parole, nos condoléances à la famille de la victime et exprimons notre solidarité avec les blessés. La France réitère son soutien au Liban, à ses autorités et à ses institutions – dont l'armée libanaise, qui paie un prix élevé pour préserver la paix, la souveraineté, la stabilité et l'intégrité territoriale du pays. »
Partant de l'intérêt que portent les milieux politiques français à la situation au Liban et aux dangers qui menacent le pays, un parlementaire ami du Liban a par ailleurs invité le président de la Chambre Nabih Berry et le Premier ministre Tammam Salam, ainsi que les députés et les membres du gouvernement, à élire le plus rapidement possible un nouveau président de la République, ne serait-ce que pour gérer les aides internationales, dont celles proposées par le secrétaire général de l'Onu et les diverses propositions formulées par des pays amis et des organisations et organismes internationaux pour aider le pays du Cèdre à faire face à ses difficultés financières et aux charges imposées par la présence massive de réfugiés syriens au Liban.
En l'absence d'un président de la République et d'une administration et d'institutions fonctionnant dans les normes, le Liban pourrait passer à côté de ces aides, affirme ce parlementaire, qui a souligné les dangers qui guettent le pays tant de l'intérieur que du fait de la guerre en Syrie.
Soutien à la mission de Staffan de Mistura
À cet égard, en réponse à la question d'un journaliste lors du point de presse hebdomadaire au Quai d'Orsay, le porte-parole Romain Nadal a déclaré : « Je rappelle notre plein soutien à la médiation menée par l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, en vue de mettre en place une transition politique conformément à la feuille de route endossée par la résolution 2 254 du Conseil de sécurité. La diffusion par l'envoyé spécial d'un document identifiant les principes de convergence entre le régime et le Haut Comité des négociations, représentants légitimes de l'opposition syrienne, est un élément positif qui s'inscrit dans l'objectif d'une transition politique. »
Et de conclure : « Les négociations qui reprendront prochainement doivent désormais s'engager sur les modalités concrètes de la transition politique. La France salue l'engagement constructif de l'opposition syrienne dans ces négociations. Le régime de Bachar el-Assad doit désormais faire de même. »
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" Le régime de Bashar El Assad doit désormais faire de même " . On sent une supplication non dissimulée. C'est ayrault qui dit ça ou bien le gouvernement français ? Houla la la. .. çà a évolué depuis le départ de l'ancien MAE. On disait tout autre chose, Bashar n'a pas sa place, Bashar doit disparaître Bashar mériterait la mort etc...... houla la que s'est il passer au royaume des francs-bourgeois socialo dirigés par un captain of Pédalo. ....? Entre nous on a plus de fierté à être libanais que français en ce moment, n'est ce pas ?
14 h 17, le 26 mars 2016