Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Retrait des forces russes de Syrie: prudence de Washington

La Maison Blanche a réagi lundi avec prudence à l'annonce par le président russe Vladimir Poutine du retrait de la majeure partie du contingent militaire déployé en Syrie, jugeant prématuré de spéculer sur l'impact possible sur les négociations en cours.

"Il faudra voir exactement quelles sont les intentions de la Russie", a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama.

"Il est difficile pour moi de mesurer quelles implications cela aura sur les négociations en cours, comment cela modifiera la dynamique", a-t-il ajouté lors de son point de presse quotidien.

Le porte-parole de l'exécutif américain a rappelé que les Etats-Unis avaient toujours insisté sur le fait que l'intervention militaire russe en Syrie rendait les efforts pour une transition politique "encore plus difficiles".
"Nous espérons en apprendre plus sur le sujet dans les heures à venir", a précisé un responsable américain sous couvert d'anonymat.

L'annonce surprise de M. Poutine intervient au moment où a débuté à Genève un nouveau cycle de négociations entre des représentants du président Bachar el-Assad et de la très hétéroclite opposition syrienne.
La force de frappe russe a permis à l'armée syrienne d'engranger des victoires alors qu'elle se trouvait en mauvaise posture l'été dernier. Les Occidentaux ont toutefois accusé la Russie de privilégier, notamment durant les premiers mois, des frappes sur les rebelles plutôt que sur l'organisation jihadiste Etat islamique.

La Maison Blanche a réagi lundi avec prudence à l'annonce par le président russe Vladimir Poutine du retrait de la majeure partie du contingent militaire déployé en Syrie, jugeant prématuré de spéculer sur l'impact possible sur les négociations en cours.
"Il faudra voir exactement quelles sont les intentions de la Russie", a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain...