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Culture - Festival al-Bustan

Les mains virtuoses du bonheur

Ce soir, une performance surprise et inédite de l'un des plus talentueux joueurs de darbouka, Rony Barrak.

Rony Barrak multiplie les instruments de percussion : ici, il tape sur un tambour lors d’une tournée en Chine.

Les amateurs de percussions et les mélomanes curieux devront être gâtés avec la performance de Rony Barrak et ses amis, ce soir, à l'auditorium Émile Bustani. Car, en plus des 17 membres du Georgian Philharmonic Strings, le musicien a invité deux solistes italiens qui l'accompagneront, à la guitare et au bandonéon (accordéon italien), pendant l'heure et demie que durera le spectacle. Les œuvres proposées n'ont jamais été jouées ailleurs et certaines, totalement originales, ont même été composées spécialement pour le Festival al-Bustan, signe de l'engagement et de la motivation de l'artiste.

Engagé, Rony Barrak l'est beaucoup, essayant à tout coup de rendre chaque concert unique, à la fois pour lui et pour les spectateurs. Comme il pratique la darbouka (« derbakké ») assis, pour donner du dynamisme à ses performances, il n'hésite pas à changer d'instruments, cinq différents pour le concert de ce soir. Il propose aux spectateurs de participer de manière originale – mieux vaut être prévenu ! –
et demande à ses compagnons musiciens à cordes « d'utiliser leurs violons, guitares et autres violoncelles comme des percussions, jouant des caisses de résonance en tapant sur le bois de leurs instruments ».
Le concert de ce soir sera unique en ce qu'il marquera un retour aux sources pour notre drebki puisque, comme le font de nombreux musiciens, il délaissera, pour quelques morceaux, son instrument moderne en métal et plastique pour revenir vers une darbouka égyptienne plus traditionnelle, faite de terre cuite et d'un mélange de peaux de poissons.


(Lire aussi : Une semaine baroque, romantique, jazzy ou percussive...)


Motivé, Barrak l'a toujours été, depuis ses 4 ans et son premier contact avec son instrument fétiche, jusqu'à aujourd'hui et ses innombrables activités. Il a toujours multiplié les instruments comme les supports, de la darbouka au riqq (tambourin spécifique au Moyen-Orient) en passant par la batterie (sans oublier les percussions de casseroles de son enfance), puis le piano, qu'il continue de pratiquer en quasi-expert, pour le plaisir. Il compose des morceaux de 6 minutes aussi bien que des symphonies, il est arrangeur et directeur musical. Pour finir ce tour d'horizon, Rony Barrak peut aussi bien être l'instrument principal d'un concert qu'un instrument invité, il peut aussi bien interpréter ses morceaux qu'improviser sur ceux des autres et, enfin, il participe régulièrement à un art hautement contemporain puisqu'il joue en direct les musiques de jeux vidéo les plus vendus comme Halo, Metal Gear Solid, Silent Hill ou encore Final Fantasies.
L'auditorium Émile Bustani, habitué aux symphonies, opéras et concertos, vibrera autant ce soir au rythme, au talent et à l'énergie de ce musicien complet qui pourrait bien casser la baraque.

 

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