Rechercher
Rechercher

Économie - Marché de l’immobilier

Recherche « lakta » désespérément

C'est un comble ! Le marché immobilier stagne depuis plusieurs mois, un dénouement politique local s'éloigne semaine après semaine, la situation sécuritaire régionale est alarmante et il est encore difficile de trouver un appartement ou un local professionnel à Beyrouth à un prix intéressant.
Si tous les prix sont en baisse, cela reste dans des proportions encore limitées. Les propriétaires – qui veulent pourtant vendre – ne sont pas prêts à brader leur bien. Il existe bien ici et là des « lakta » mais elles représentent des exceptions.
Une preuve de plus que le secteur immobilier à Beyrouth n'est pas encore en crise mais qu'il traverse simplement une période de ralentissement.
Beaucoup de spécialistes expliquent qu'actuellement le client est roi. C'est exact, mais en partie seulement, puisque le propriétaire garde encore le contrôle et sa flexibilité n'est pas extensible. Il n'est pas prêt à céder à n'importe quel prix.
Trouver un appartement au meilleur prix reste toujours un défi. Pourtant, les marges de négociation sont importantes. Dernièrement, un appartement de 260 m2 au centre-ville dans une résidence haut de gamme a été mis sur le marché à 5 000 dollars le m2, soit 15 % de moins que l'année dernière. Afin de redynamiser ses ventes, un autre promoteur accorde des rabais de 20 à 25 %. Il a réussi à vendre une quinzaine d'appartements en un an. Mais il s'agit de gouttes d'eau par rapport à la majorité du stock où les propriétaires demandent encore 6 500 dollars le m2 en moyenne au premier étage. Ne pas vendre n'a pas l'air de les déranger outre mesure. Ils préfèrent attendre que de liquider leur stock à moindre prix.
Le centre-ville compte également des centaines de locaux commerciaux vides, parfois inoccupés depuis plusieurs années. Malheureusement, les loyers sont encore incohérents. Les bonnes affaires manquent. Finalement, les propriétaires ne font aucun effort pour proposer des loyers suffisamment alléchants pour attirer les éventuelles personnes intéressées.
Louer un bureau à un bon prix est tout aussi rare. Un propriétaire de plusieurs bureaux au centre-ville affiche des loyers de 300 dollars le m2 annuel. Sans surprise, ses biens sont vides et n'intéressent personne puisque les récentes locations pour des biens similaires se situent autour de 250 dollars le m2. Malgré un taux de vacances élevé, il n'a pas, pour autant, baissé ses loyers.
Les propriétaires fonciers à Beyrouth sont les moins flexibles. Malgré la baisse des prix des appartements, ils ne sont pas prêts à réajuster le prix de leur terre. Il y a bien eu quelques transactions dernièrement comme cette parcelle à Furn el-Hayek affichée il y a deux ans à 1 800 dollars l'incidence foncière et qui s'est vendue dernièrement à 1 400 dollars, soit une réduction de 22 %. Mais cela reste un cas isolé.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
www.ramcolb.com

 

Pour mémoire
Quand le bâtiment plonge, les promoteurs tentent de surnager

Marché de l'immobilier : un nouvel indice confirme l'effondrement de la demande au Liban

Beyrouth : les baux commerciaux ou professionnels subissent la crise

Immobilier : Malgré la crise, les prix ne chutent toujours pas

C'est un comble ! Le marché immobilier stagne depuis plusieurs mois, un dénouement politique local s'éloigne semaine après semaine, la situation sécuritaire régionale est alarmante et il est encore difficile de trouver un appartement ou un local professionnel à Beyrouth à un prix intéressant.Si tous les prix sont en baisse, cela reste dans des proportions encore limitées. Les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut