L'ambassadeur du Royaume-Uni à Beyrouth Hugo Shorter a rencontré hier la délégation médiatique qui se rend à la conférence internationale pour le soutien aux réfugiés qui doit avoir lieu à Londres le 4 février courant. Il a affirmé dans ce contexte qu'il « comprend » les appréhensions des Libanais quant à une éventuelle implantation des réfugiés syriens au Liban mais que la conférence porte surtout sur « le soutien qu'il convient d'apporter au Liban dans l'accueil des réfugiés sur le plan économique, mais aussi éducationnel et humanitaires » et ce jusqu'au retour des ressortissants syriens dans leur pays « lorsque les circonstances le permettront ». Il s'agit, a affirmé l'ambassadeur, de mettre en place un « partenariat à long terme » avec le Liban pour qu'il puisse supporter la présence des migrants sur son sol.
M. Shorter a souligné qu'il existe actuellement une ébauche de solution politique qui est en train d'être mise en place, une solution à laquelle son gouvernement veut donner « toutes les chances de réussir car après tout la solution ne peut qu'être politique ».
Répondant par ailleurs à la question de savoir si le but indirect de la conférence de Londres est d'empêcher l'arrivée des migrants en Europe, M. Shorter a indiqué que « l'intérêt que porte le Royaume-Uni pour cette crise n'est ni nouveau ni soudain, mais remonte au début de la crise en 2011. Depuis cette époque, nous venons en aide aux pays hôtes et nous sommes le deuxième pays donateur après les États-Unis ».
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