De 8h à 17h, les membres du Courant patriotique ont procédé hier à l'élection des membres de leurs comités régionaux, à Beyrouth I (Achrafieh, Rmeil, Saïfi et Medawar), Jbeil, Kesrouan, Baalbeck-Hermel, Akkar et Jezzine. Il s'agit des premières élections partisanes menées sur base de la proportionnelle.
L'importance de cette consultation partisane réside dans le fait qu'elle va permettre d'évaluer le poids de chacun des courants du CPL (celui de Chamel Roukoz, d'Alain Aoun ou de Gebran Bassil) dans les régions. Selon M. Bassil, le taux de participation était supérieur à 80 %. Un chiffre impressionnant certes, mais plus impressionnante encore est l'énergie du chef du CPL, qui a littéralement parcouru le Liban pour suivre le scrutin de près.
Première étape de son périple : le Akkar avec des arrêts à Miniara et à Kobeyate. Devant les partisans du CPL, il a insisté sur le fait que son parti est engagé dans ces élections « pour montrer que celles-ci peuvent se dérouler à l'échelle de tout le Liban ». « Si nous pouvons ériger des institutions au niveau partisan, nous pouvons le faire au plan national. Ces élections sont une preuve irréfutable de notre capacité à organiser un scrutin partout dans le pays. Nous n'accepterons plus un ajournement des échéances électorales », a martelé le chef du CPL. Il devait répéter le même discours à Ras-Baalbeck, deuxième étape de son périple, en mettant en relief le recours à la proportionnelle « dans une région qui compte des chrétiens et des musulmans parmi les partisans du parti ».
De Ras-Baalbeck, Gebran Bassil s'est rendu à Jezzine, et de là à Jbeil où il a annoncé que lorsque le dossier des municipales sera abordé en Conseil des ministres, le CPL compte réclamer l'organisation des partielles à Jezzine. Il a ensuite réaffirmé que son parti a donné la preuve que rien n'empêche que les échéances électorales soient respectées au Liban et menées sur base de la proportionnelle. « Notre peuple est suffisamment cultivé et démocrate pour s'y engager », a-t-il commenté. Un « éventuel nouvel ajournement d'une échéance électorale » ne peut s'expliquer, selon lui, que comme « une fuite devant la puissance du CPL et un prétexte pour ne pas avoir recours à la proportionnelle ».
C'est à Achrafieh que le ministre a clôturé sa tournée en fin de journée. Devant ses partisans, il a mis l'accent sur le fait que les habitants de ce quartier « doivent avoir la possibilité d'élire leur conseil municipal ». « Tout comme la conférence de Doha leur a permis de récupérer le droit d'élire leurs députés, il faut qu'ils puissent élire leur municipalité », a insisté M. Bassil.
Liban - CPL / Consultations
Bassil : Nous n’accepterons plus un ajournement des échéances électorales
Le parti aouniste a organisé hier ses élections intérieures sur base de la proportionnelle, un mode de scrutin que son chef souhaite appliquer à l'échelle nationale.
OLJ / le 18 janvier 2016 à 00h00
commentaires (3)
QUAND VOUS PARLEZ D,ELECTIONS... ALLEZ AVANT A L,ELECTION LIBRE ET DEMOCRATIQUE EN CONFORMITE AVEC LA CONSTITUTION D,UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE... SINON NE PRONONCEZ PLUS LE MOT ELECTION... PARLEZ DE MARCHANDAGES... CHOU 3AYB !
LA LIBRE EXPRESSION
11 h 34, le 18 janvier 2016