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Motardes et libanaises, au delà des clichés

"Mon but, c'était de sortir du cliché, et je crois que nous y sommes parvenus", indique Patrick Baz.

Le photographe de l'AFP Patrick Baz tire le portrait des motardes libanaises. AFP / Patrick Baz

Liban terre de motardes? C'est la découverte qu'a faite Patrick Baz, photojournaliste de l'AFP, de retour à Beyrouth depuis quelques mois. "J'ai été surpris de découvrir que dans un pays comme le nôtre, il y a 500 femmes licenciées, et que beaucoup de motardes de la région - des Saoudiennes, une Soudanaise -  viennent rouler sur les routes libanaises", explique-t-il à L'Orient-Le Jour.

Le photographe, engagé dans des projets qui documentent la société et les mœurs, décide alors de faire le portrait de cette communauté et de notamment mettre en exergue sa diversité. "Il y a Grace Kassab, éditrice photo dans un journal libanais, qui se rend tous les jours au travail à moto, précise Patrick Baz. Il y a aussi Annie Badr, directrice des ressources humaines dans une société spécialisée dans le chocolat et seule femme du monde arabe participant à des grands Prix. Susan Khalaf est mère de famille et Nissa Hajj professeur de sport... Elles sont toutes différentes".

Sur le blog "making of" de l'AFP, où il explique sa démarche, Patrick Baz raconte avoir été chambré par ses éditeurs, qui lui ont demandé s'il avait l'intention de faire de ses photos un calendrier.

"Mais, honnêtement, ce sont les motardes qui ont dirigé les séances de pose. Elles savaient exactement ce qu'elles voulaient. Moi je me contentais de dire, par exemple, qu'il me fallait une image sur la moto et une image à côté de la moto. Pour le reste, c'était elles qui décidaient. Mon but, c'était de sortir du cliché, et je crois que nous y sommes parvenus", explique le photographe.

Cliché, aussi, de la "femme arabe". Les femmes photographiées par Patrick Baz ont les cheveux dans le vent, un blouson de cuir, des tatouages...

Le point commun entre ces femmes, issues de toutes les communautés religieuses du pays, est qu'elles viennent "d'un milieu plutôt favorisé, qu'elles ont un travail et un esprit ouvert", indique le photographe. "J'imagine qu'il vous faut cela quand vous êtes une femme et que vous faites de la moto au Moyen-Orient", souligne-t-il sur le blog de l'AFP. Mais surtout, "ce qui unit ces femmes, c'est la liberté".

Le projet a été étendu à d'autres pays de la région, et les photographes de l'agence ont immortalisé les motardes marocaines, iraniennes et tunisiennes.

 

Liban terre de motardes? C'est la découverte qu'a faite Patrick Baz, photojournaliste de l'AFP, de retour à Beyrouth depuis quelques mois. "J'ai été surpris de découvrir que dans un pays comme le nôtre, il y a 500 femmes licenciées, et que beaucoup de motardes de la région - des Saoudiennes, une Soudanaise -  viennent rouler sur les routes libanaises", explique-t-il à L'Orient-Le...
commentaires (3)

JOLI... N'EST-CE PAS ?

LA LIBRE EXPRESSION SE REPOSE

18 h 39, le 13 janvier 2016

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Commentaires (3)

  • JOLI... N'EST-CE PAS ?

    LA LIBRE EXPRESSION SE REPOSE

    18 h 39, le 13 janvier 2016

  • Des motardes saoudiennes et une soudanaise viennent rouler sur les routes libanaises. Pourquoi ? L'Arabie saoudite a une superficie de 2.240.000 km2 pour 24 millions d'habitants. Le Soudan 1.900.000 km2 pour 35 millions d'habitants. Le Liban 10.425 km2 pour 4 millions d'habitants et 2 millions de réfugiés. Cela veut dire, que les routes d'Arabie et du Soudan sont de loin beaucoup plus nombreuses et plus vastes que les petites routes du Liban. pourquoi donc, viennent-elles chez nous ?

    Un Libanais

    15 h 18, le 13 janvier 2016

  • Elles chevauchent de motos et montent au nez . Comme celles de Dijon .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 57, le 13 janvier 2016

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