Azzi : Les Kataëb demandent aux candidats des garanties constitutionnelles

Le ministre du Travail, Sejaan Azzi, a plaidé hier pour un président de la République qui respecte la Constitution à travers sa foi dans « la souveraineté et l'indépendance du Liban, la sacralité des frontières libano-syriennes, une loi électorale équitable, une armée unique et une neutralité à l'égard de tout conflit pouvant avoir des répercussions sur l'entité de l'État ».
M. Azzi s'est exprimé en ces termes en sa qualité de « membre du parti Kataëb et des forces chrétiennes », au terme d'un entretien à Maarab avec le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, en présence du responsable de la communication au sein des FL, Melhem Riachi.
« L'élection d'un président de la République doit faire l'objet d'une approbation du milieu dont il est issu, à savoir la société chrétienne, et plus généralement le milieu national », a-t-il ajouté, soulignant que « tout candidat à ce poste doit obtenir, à défaut d'unanimité, l'accord des forces politiques principales ».
Sur la question de savoir quel est le candidat qui jouit du plus grand assentiment, le ministre du Travail a répondu que, pour les Kataëb, c'est Amine Gemayel qui répond à ce critère, mais que d'autres personnalités y répondent aussi, notamment Samir Geagea et Michel Aoun.
Enfin, M. Azzi a estimé que l'initiative de l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, concernant la candidature de Sleiman Frangié fait face à des obstacles, qui « attendent d'être aplanis l'année prochaine », écartant par là la possibilité d'une élection présidentielle ce mercredi 16 décembre.