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À La Une - Liban

Le dossier des militaires otages n'est pas encore réglé, assure Abbas Ibrahim

Le directeur général de la SG réagit aux informations faisant état d'une possible libération des otages du Front al-Nosra dans le cadre d'un échange de prisonniers.

Le général Abbas Ibrahim. Photo Reuters.

Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a indiqué vendredi soir que le dossier des militaires otages n'était toujours pas réglé, en réaction à certaines informations de presse faisant état d'une libération imminente, dans le cadre d'un échange avec des islamistes incarcérés, des soldats et des policiers aux mains du Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda. Les soldats avaient été kidnappés en août 2014, durant la bataille d'Ersal (Békaa).

"Le dossier des militaires otages n'est toujours pas arrivé à son terme", a précisé Abbas Ibrahim, lors d'une intervention télévisée, appelant les médias à ne pas se "lancer dans des conjectures" et à "cesser de donner de faux espoirs".

Les déclarations de M. Ibrahim, pilote du dossier des militaires otages, interviennent après la diffusion de plusieurs informations faisant état d'un échange entre les militaires retenus en otage par le Front al-Nosra et des islamistes détenus dans la prison de Roumieh et dont l'organisation jihadiste réclame la libération.

Interrogé par L'Orient-Le Jour, Hussein Youssef, porte-parole des proches des militaires otages et père de Mohammad, un soldat aux mains du groupe Etat Islamique (EI), a fait état d'"une atmosphère plutôt positive", affirmant n'avoir reçu aucune information émanant de sources officielles sur un possible échange otages contre prisonniers. "Nous espérons que les informations positives qui nous sont parvenues dans la journée se concrétisent par la libération des militaires", poursuit-il.
Les contacts entre les autorités libanaises et le Front al-Nosra, par l'intermédiaire de médiateurs, n'ont jamais été rompus, contrairement aux contacts avec l'EI.

Plus tôt dans la soirée, le cheikh Nabil Rahim, membre du comité des ulémas musulmans qui a joué le rôle de médiateurs dans ce dossier, avait indiqué que "plusieurs prisonniers ont été transférés de la prison de Roumieh vers le siège central de la Sûreté générale à Beyrouth", ajoutant que l'échange aura lieu samedi. Des médias avaient même indiqué que la libération allait intervenir dans la soirée, précisant qu'un convoi de la Sûreté générale, composé de 20 voitures, serait arrivé à Ersal pour accueillir les otages.

Vingt-cinq militaires libanais sont toujours aux mains des jihadistes d'al-Nosra et de l'EI, depuis leur capture. Quatre ont déjà été assassinés, dont Mohammad Hamiyé, tué par balle le 19 septembre 2014. Plus tôt dans la journée, le bourreau de ce soldat, Ali Ahmad Lakkis, avait été arrêté à l'aéroport de Beyrouth alors qu'il tentait de fuir le pays muni d'un faux passeport syrien.

 

 

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