Quelqu'un m'a dit...

Les reines d'un soir

Drapées dans des robes signées Basile Soda, Tony Ward et Camille Issa, 18 jeunes filles issues des différentes régions du Liban ont fait leur entrée dans le monde au bras de leur père, avant de passer à celui de leur cavalier sous les yeux des centaines d'invités, dont le ministre Sejaan Azzi, le prince Adan Czartoryski-Borbon et son épouse Josette Khalil, l'ambassadrice d'Espagne Milagros Hernando et Dr Tony Zoghbi, président de l'Association médicale des équipes de secouristes de la Croix-Rouge. Pour cette 18e édition du Bal des débutantes, le Casino du Liban a revêtu une décoration sur le thème Espagne réalisée par Nayla Rasamny et Fady Bou Saïd. Au menu, la soprano Samar Salamé, un défilé de bijoux « Paolo Bongia » et une célébration de couleurs et de rythmes avec un spectacle flamenco, importé spécialement pour l'occasion par Shahrazade Rizk... dont la fille Nour était une des reines de la soirée, aux côtés de Nour Kabbara, Fatma Dia (fille de l'ambassadeur d'Uruguay), de Khadija Jbeily, Mariette Fenianos, Sarah Harb, Fadia Nakhlé, Séréna Ayoub, Stéfanie Halawi, Maya Itani, Myriam Boueiry et Lama Hammoud. Et comme dans une cour de récréation, une quarantaine d'amis (es) de cette dernière avaient déployé des minibanderoles sur lesquelles étaient inscrites « Go Lama, go, go... »
Et comme les bénéfices du bal sont reversés à la Croix-Rouge libanaise, à l'issue de la soirée, Régina Fenianos, fondatrice et directrice de l'événement, et les dames du comité ont offert la 12e ambulance à la CRL, section Kabrechmoun, caza d'Aley.

Retour en terrain connu

Il avait été ambassadeur de France à Beyrouth et principal acteur-médiateur en octobre 1990 entre le gouvernement libanais d'Élias Hraoui et le général Michel Aoun, dont il a négocié le départ pour la France. Son nom est resté ancré dans la mémoire des Libanais. Après plus de vingt ans d'absence, René Ala a fait le déplacement à Beyrouth pour assister à la cérémonie de remise de la Légion d'honneur à son ami François Abi Saab. Son séjour a été plein d'émotions et de surprises, particulièrement celles de revoir le pays reconstruit après 20 ans de guerre civile et d'invasions étrangères. D'un bon pas, il a visité le musée Nnational, le centre-ville, la cathédrale Saint-Georges des orthodoxes... avant de poursuivre jusqu'à l'ESA pour assister à l'inauguration de l'amphithéâtre Georges Audi. Au programme également, un déjeuner familial avec le général Michel Aoun et un dîner à l'Albergo avec François et Gaby Abi Saab qui ont réuni autour de lui les anciens amis, dont le président Hussein Husseini, le ministre Boutros Harb, Marwan Hamadé, Raya Daouk, Camille et Leila Ziadé, l'attachée culturelle près l'ambassade du Liban à Paris Carole Dagher, Camille et Liliane Menassa, Lucien George, Ali et Rima Husseini. Présents également ce soir- là, l'ambassadeur de France Emmanuel Bonne et son épouse Sakina, ainsi que l'ambassadeur Bernard Valero, directeur de l'AViTeM (Agence des villes et territoires méditerranéens durables).

Gardiens de la liberté...

Un dispositif de sécurité impressionnant devant l'hôtel Phoenicia où les grands pontes du Palais de justice étaient réunis à dîner. Pour ne citer que le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd ; le président du Conseil d'État Chucri Sader ; le vice-président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et ancien président de la Chambre criminelle de la Cour de cassation libanaise Ralph Riachi qui, porté presque à bout de bras par ses amis, a volé la vedette à toutes les personnalités présentes ! Fawzi Khamis, procureur général auprès de la Cour des comptes, l'ancien procureur général du Mont-Liban Maurice Khawam, et d'autres personnalités, parmi lesquelles le ministre de l'Information Ramzi Jreige, les anciens ministres Marwan Hamadé, Adnan Kassar, Leila Solh Hamadé et Ibrahim Najjar; le député Robert Ghanem (et Viviane) et l'ambassadeur de France Emmanuel Bonne (avec Sakina) et la dynamique doyenne de la faculté de droit et des sciences politiques Léna Gannagé. L'évènement, qui a regroupé 800 convives dans le Ball Room, était organisé par l'Association des anciens de la faculté de droit et des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph, avec pour objectif de collecter des fonds pour les bourses universitaires. En remerciant les donateurs, et plus particulièrement Leila Solh Hamadé, Adnan Kassar, Ghassan Assaf et François Bassil, le président de l'association, l'ancien magistrat Abbas Halabi, n'a pas manqué de rappeler que « l'université est et restera un espace privilégié de dialogue, un lieu de promotion et de diversité culturelle. Nous, les anciens, sommes chargés de veiller au maintien de ce legs qui a constitué pendant des décennies le socle fondateur du Liban ». Ad Mutos annos, tous ensemble nous continuerons vers le jubilé des 150 ans de l'USJ, a pour sa part souhaité le recteur père Salim Daccache. Le dîner a été suivi par la vente aux enchères d'une voiture BMW qui a rapporté 44 000 dollars. L'opération menée par Johny Sarkis n'a duré que quelques minutes , se terminant sous les applaudissements nourris du bâtonnier de Beyrouth Georges Jreige, Hala Chahine, Charles et Marylène Ghostine, Gaby Sehnaoui, Chucri Khoury, Charles et Marie -Antoinette Ayrout, André et Laudy Nader, Saïd Alameh, Nader Gaspard et Marwan Salha... Une soirée sous le signe du partage et de l'entraide réussie !

Jabal Moussa à l'honneur...

On a « déplacé » la montagne. Des stations illustrant les particularités des 6 500 hectares de la réserve de Jabal Moussa, sa flore, sa faune, les vestiges historiques qu'elle renferme, ainsi que des stands de dégustation et de vente des produits du terroir préparés par les habitantes des villages environnants ont investi la Golden Room de l'hôtel Le Bristol. Et comme les projets s'étoffent chaque année, l'Association pour la protection de Jabal Moussa (APJM) s'engage dans deux nouvelles opérations : la collecte des déchets à Chouwan (qui menacent de polluer Nahr Ibrahim) et la réhabilitation de l'entrée du village Mchati, quasi dévastée par une carrière de pierres. Deux projets qui nécessitent des fonds.
Instructive, la soirée de gala de l'Association pour la protection de Jabal Moussa (APJM), présidée par Pierre Doumet, était tout autant rythmée et festive. Le dîner concocté par le chef du Bristol Frank Page, et animé par le trompettiste Tom Hornig et ses musiciens, s'est transformé avec les Passos Allegres en une brasilian party. Magnifique spectacle qui a plongé dans une enivrante ambiance le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, Sigrid Kaag, coordonnatrice spéciale des Nations unies au Liban, les ambassadeurs de France, d'Espagne, de Suisse, de Belgique et Nayla Moawad, membre du Cercle des grands amis de l'association qui regroupe Raymond Audi, Michel Eddé, Adnan Kassar, Khalil Fattal et Philippe Hélou. Présents également, un nombre de decision makers, notamment Marc Audi, Semaan Bassil et Armand Pharès. Deux trophées, dessinés par l'architecte Galal Mahmoud et réalisés par Cyrille Najjar, ont été remis au cours de la soirée : celui de l'APJM à Marcel Ghanem pour son implication dans la vie écologique, notamment sa campagne menée contre l'édification du barrage de Janneh ; le trophée scientifique est revenu à Myrna Semaan Haber, co-auteure (avec son époux feu Riccardo Haber) de Le fleuve Adonis, terre sainte des Phéniciens, vallée des ombres dansantes. Parmi les invités ce soir-là, le député Ghazi Youssef, Michèle Chammas Gharzouzi, Nayla et Jean de Freige, Fady et Carine Saab, Isabelle Doumet Skaff, Fady Moghaizel, Salim et Lody Asseily, Nabil Chaya, Billy Karam, May Zouain, Fayza Torbey et Viviane Eddé. Sans oublier le vice-président de l'APJM, Armand Zouain, et les membres du comité exécutif, le ministre Nabil de Freige, Salah Honein, César Abi Khalil et Josée Sakr. Signalons que la conception de l'évènement est signée Nayla Abi Karam ; la décoration, Georges Abou Chabké.

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