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À La Une - Liban

Le front élargi des opposants au plan Chehayeb maintient la pression

Marche dimanche du mouvement de contestation entre Sed el-Baouchrié et la montagne de déchets sur les rives du fleuve de Beyrouth.

Le collectif "Nous réclamons des comptes!" a organisé le 31 octobre 2015 une manifestation devant l'entrée du bâtiment de la TVA, près du Palais de Justice. Photo Ani

Face à la détermination du gouvernement à lancer rapidement la mise en oeuvre du plan de gestion des déchets ménagers, le front élargi des opposants au plan Chehayeb, du nom du ministre de l'Agriculture, a maintenu samedi la pression. Aux revendications des collectifs de la société civile qui ont mené la fronde contre ce plan ces dernières semaines se sont ajoutées des oppositions locales de riverains refusant l'installation de décharges dans leur voisinage, parfois relayées par les élus de ces régions.

Depuis le 17 juillet, date de la fermeture programmée bien à l'avance de la décharge de Naamé, le gouvernement n'a pas été capable de mettre en œuvre un plan pour gérer la crise des déchets. Une opération d'appel d'offres a été lancée avant d'être annulée fin août, puis le ministre Chehayeb a lancé début septembre un plan qui n'a toujours pas été mis en œuvre.

Le "non" d'Arslan

Ainsi, le député d'Aley, l'émir Talal Arslan, a exprimé samedi son opposition à un remblaiement du littoral à Choueifat pour accueillir une décharge. "Nous refusons catégoriquement le remblaiement des plages", a assuré M. Arslan au cours d'une conférence de presse, se déclarant prêt à descendre dans la rue. Le député a également souligné que "Walid Joumblatt n'accepterait aucun projet de ce type sans notre accord". De son côté, le président de la municipalité de Choueifat a également exprimé son opposition à l'installation d'une décharge maritime au large de sa ville.

La position de M. Arlsan s'ajoute à celle des riverains de Nabatiyé, au Liban-sud, qui ont réagi aux informations faisant état de la possibilité que les déchets de la banlieue sud de Beyrouth et d'autres régions du Mont-Liban puissent être transférés dans la décharge de Kfour. "Les habitants de Nabatiyé et de la sa région refusent d'accueillir les déchets de Beyrouth et du Mont-Liban", ont indiqué plusieurs collectifs et associations civiles de la ville dans un communiqué commun publié samedi.

 

(Lire aussi : Toxicité des déchets : bientôt le point de non-retour)

 

Manifestation des collectifs dimanche
Par ailleurs, des activistes du mouvement de contestation civile ont appelé samedi les Libanais à participer massivement à la marche qui s'élancera dimanche de la décharge de Sed el-Baouchrié, dans le Metn, à la montagne de déchets sur les rives du fleuve de Beyrouth. Les organisateurs de cette marche ont affirmé que la mobilisation se poursuivra jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues, accusant les hommes politiques de n'agir qu'en fonction de leurs intérêts personnels.

Plus tôt dans la journée, le collectif "Nous réclamons des comptes" a organisé une manifestation devant l'entrée du bâtiment de la TVA, près du Palais de Justice. Les manifestants réclament le transfert immédiat des revenus dus aux municipalités dans le cadre du règlement de la crise des déchets.

Jeudi, des activistes du collectif « Vous puez ! », tous vêtus de hauts blancs, avaient organisé une marche de protestation dans les rues de Beyrouth, pour rappeler à tous que la crise des déchets ne cesse de s'aggraver.

 

Nouvelle réunion au Grand Sérail
Une nouvelle réunion consacrée à la crise des déchets, présidée par le Premier ministre Tammam Salam, a eu lieu samedi au Grand Sérail. Outre M. Salam, le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil et le président du Conseil du développement et de la reconstruction, Nabil el-Jisr participent à cette réunion.

La veille, le chef du gouvernement s'était entretenu au Sérail avec les ministres du tandem Hezbollah-Amal, Hussein Hajj Hassan (Industrie) et Ali Hassan Khalil (Finances).Interrogé par L'Orient-Le Jour, le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb, avait affirmé vendredi que le Conseil des ministres décisif au cours duquel le coup d'envoi au règlement de la crise sera donné lundi.

 

 

 

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commentaires (6)

LES AUTOSTRADES ET LES GRANDES RUES SONT DEPUIS TOUJOURS DES POUBELLES AU GRAND AIR... JONCHÉS DE RESTES POURRIS DE CHATS ET DE CHIENS QUE LES CHAUFFARDS LAISSENT DERRIÈRE EUX... SOUVENT ILS LAISSENT DES ÊTRES HUMAINS SUR L'ASPHALTE... ET LES PLUS PETITES... TRÈS SOUVENT LES GRANDES AUSSI ET LES AUTOSTRADES... SONT DES LIEUX Où L'ON FAIT PIPI EN PLEIN AIR... SOUVENT LA GRANDE AUSSI... LES BORDS DE LA MER... AH... LÀ... ILS SONT JONCHÉS DE TOUT : PIPI... KAKA... SALETÉS DE TOUTES SORTES... BOUTEILLES VIDES... RATS... CHATS ET CHIENS POURRIS... QU'ON DÉCHARGE ET ON RESPIRE DE S'EN ÊTRE DÉBARRASSÉ... Où ÉTAIENT TOUS CES OPPOSANTS ET LES MOUTONS QUI LES SUIVENT ? LES SLOGANS DONNENT LA RÉPONSE !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 34, le 01 novembre 2015

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Commentaires (6)

  • LES AUTOSTRADES ET LES GRANDES RUES SONT DEPUIS TOUJOURS DES POUBELLES AU GRAND AIR... JONCHÉS DE RESTES POURRIS DE CHATS ET DE CHIENS QUE LES CHAUFFARDS LAISSENT DERRIÈRE EUX... SOUVENT ILS LAISSENT DES ÊTRES HUMAINS SUR L'ASPHALTE... ET LES PLUS PETITES... TRÈS SOUVENT LES GRANDES AUSSI ET LES AUTOSTRADES... SONT DES LIEUX Où L'ON FAIT PIPI EN PLEIN AIR... SOUVENT LA GRANDE AUSSI... LES BORDS DE LA MER... AH... LÀ... ILS SONT JONCHÉS DE TOUT : PIPI... KAKA... SALETÉS DE TOUTES SORTES... BOUTEILLES VIDES... RATS... CHATS ET CHIENS POURRIS... QU'ON DÉCHARGE ET ON RESPIRE DE S'EN ÊTRE DÉBARRASSÉ... Où ÉTAIENT TOUS CES OPPOSANTS ET LES MOUTONS QUI LES SUIVENT ? LES SLOGANS DONNENT LA RÉPONSE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 34, le 01 novembre 2015

  • DANS UN PAYS Où LE CHAOS RÈGNE ET Où LA FAILLITE GUETTE... L'ABRUTISSEMENT S'APPROFONDIT... QUITTE À LE DÉSINTÉGRER...

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 20, le 01 novembre 2015

  • Je persiste et signe....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 54, le 01 novembre 2015

  • Tous ces "opposants" venus de tous les coins du Liban...avant le fermeture de Naamé...se souciaient-ils de savoir où finissaient leurs ordures ? Ont-ils commencé à chercher une solution dès que la date du 17/7/2015 fixée pour la fermeture de la décharge de Naamé était connue de tous, c'est-à-dire dès le début de 2015 ? Et avant, depuis des années, se souciaient-ils de tous les déchets qui jonchent les bords de rues et de la mer, ainsi que les endroits où ils vont pique-niquer ? Des déchets que beaucoup de conducteurs de voitures jettent par la fenêtre: bouteilles d'eau, Kleenex, papiers de sandwiches, chocolats et j'en passe...? L'environnement c'est tout un travail qui commence d'abord chez soi, avec nos enfants, à l'école...partout, et pas seulement en défilant à l'occasion dans certaines rues pour "protester et s'opposer"! Irène Saïd

    Irene Said

    12 h 11, le 01 novembre 2015

  • Rien de plus fastidieux et de plus plat, que le lieu commun en proie au délire....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 06, le 01 novembre 2015

  • Pour une france en perte de vitesse qui adore donner des lecons aux libanais Le Front national a demandé vendredi la démission du mae delegue fabius en raison du mandat d'arrêt lancé aux Etats-Unis à l'encontre de son fils, pour des chèques en bois distribués dans des casinos de Las Vegas. «Sans préjuger des suites judiciaires qui seront données aux accusations portées contre Thomas Fabius, le FN estime que le mandat d'arrêt lancé aux Etats-Unis contre le fils du ministre français ne permet plus à ce dernier de conserver cette fonction», a écrit le Front national dans un communiqué. «Il n'est pas envisageable en effet que des considérations personnelles, qui peuvent constituer autant d'éléments de pression, viennent perturber l'action d'un ministre naturellement amené à discuter et négocier très régulièrement avec les Etats-Unis sur des sujets de la première importance», conclut le parti d'extrême droite. Thomas Fabius, 33 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux Etats-Unis pour une folle nuit à Las Vegas en mai 2012 durant laquelle il a distribué aux casinos des chèques en bois totalisant 3,5 millions de dollars.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 32, le 01 novembre 2015

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