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Liban - Crise des déchets

Bou Faour : Nous sommes arrivés à ce que l’on redoutait le plus

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a affirmé hier qu'on était arrivé « au point que l'on redoutait le plus et dont on avait toujours mis en garde ». Dans une déclaration, il a noté que les risques de santé ont augmenté en raison des pluies. « La priorité est à la collecte des déchets qui se sont éparpillés », a-t-il dit. « Le ministère déploiera tous les efforts nécessaires pour éviter le pire et contenir les dommages sanitaires et environnementaux », a-t-il assuré.
Le paysage observé hier était « prévisible », affirme de son côté à L'Orient-Le Jour le directeur général du ministère de la Santé, Walid Ammar, soulignant que le problème est d'ordre « macroscopique ».
Depuis le début de la crise des déchets, le 17 juillet dernier, le ministère de la Santé a renforcé son système de surveillance épidémiologique pour tout ce qui concerne les maladies liées aux immondices, rappelle-t-il. « Nous avons mis en garde contre le choléra, parce que des cas ont été signalés en Irak et que de nombreux Libanais s'y rendent, a-t-il ajouté. Nous avons eu un cas, qui a été contenu. Mais il provenait du Bangladesh. »
Le Dr Ammar note en outre que le ministère de la Santé a dès le départ publié des recommandations pour éviter les risques des maladies qui pourraient être transportées par les rongeurs et les insectes. Ainsi, le ministère avait expliqué que la pulvérisation des immondices par des pesticides était inutile, puisqu'elle ne fait qu'augmenter la résistance des insectes et des animaux, sachant que les pesticides ne sont pas efficaces contre les ordures. De plus, le ministère avait mis en garde contre l'incinération sauvage des déchets qui augmente les risques des maladies respiratoires. Enfin, il avait conseillé aux citoyens d'utiliser les pesticides dans le périmètre de leurs domiciles après avoir nettoyé le terrain et de veiller à avoir une bonne hygiène personnelle.

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a affirmé hier qu'on était arrivé « au point que l'on redoutait le plus et dont on avait toujours mis en garde ». Dans une déclaration, il a noté que les risques de santé ont augmenté en raison des pluies. « La priorité est à la collecte des déchets qui se sont éparpillés », a-t-il dit. « Le ministère déploiera tous les efforts...

commentaires (3)

Cher Ministre Abou Faour, Nous avons perdu cent jours et 400,000 tonnes de déchets supplémentaires à discuter des dépotoirs tandis que nous aurions dû parler "compostage" et "tri à la source" plutôt. Pourquoi? Je sais, vous allez me répondre: "ce n’est pas mon domaine". Mais je le fais afin que vous passiez le message à votre confrère que je n'ai eu l'occasion de rencontrer qu'une fois. S'il le désire, qu'il me fasse signe et j'accourrai. Je suis vraiment incapable de comprendre pourquoi ce problème de déchets a été aborde de cette manière. Je l’ai mentionné dans mes vingt-trois publications sur LinkedIn et d’autres encore plus nombreuses sur Facebook, mais, à ce jour, je n'ai pas obtenu une réponse quelconque des Autorités. Tout ce que je peux leur souhaiter c'est "BONNE CHANCE".

George Sabat

13 h 56, le 26 octobre 2015

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Commentaires (3)

  • Cher Ministre Abou Faour, Nous avons perdu cent jours et 400,000 tonnes de déchets supplémentaires à discuter des dépotoirs tandis que nous aurions dû parler "compostage" et "tri à la source" plutôt. Pourquoi? Je sais, vous allez me répondre: "ce n’est pas mon domaine". Mais je le fais afin que vous passiez le message à votre confrère que je n'ai eu l'occasion de rencontrer qu'une fois. S'il le désire, qu'il me fasse signe et j'accourrai. Je suis vraiment incapable de comprendre pourquoi ce problème de déchets a été aborde de cette manière. Je l’ai mentionné dans mes vingt-trois publications sur LinkedIn et d’autres encore plus nombreuses sur Facebook, mais, à ce jour, je n'ai pas obtenu une réponse quelconque des Autorités. Tout ce que je peux leur souhaiter c'est "BONNE CHANCE".

    George Sabat

    13 h 56, le 26 octobre 2015

  • ILS ONT FAIT DU PAYS UN DÉPOTOIR Où LES FLEUVES DE DÉCHÊTS COULENT D'UN COIN À L'AUTRE... QUI SONT CEUX QUI BOYCOTTENT LE PROJET GOUVERNEMENTAL ? LA DIVINE ORANGEADE ! DANS TOUTES LES MANIFESTATIONS PRÉTENDUES POUR LES DÉCHÊTS ON N'ENTENDAIT QUE DES SLOGANS PARTISANS ET ON NE VOYAIT QUE DES BARBICHES ET DES ORANGES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 26, le 26 octobre 2015

  • LA SITUATION Le Liban est noyé dans les ordures par une classe politique qui est une ordure.

    Halim Abou Chacra

    05 h 14, le 26 octobre 2015

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