À la galerie Roy Sfeir au 6 de la rue de Seine, exposition des œuvres récentes de Véra Mokbel. Une nouvelle vie pour cette artiste libanaise connue depuis un bon moment comme une « fanatique » du figuratif. On se rappelle ses maisons, les fleurs, ses arbres qui cèdent la place non à l'abstrait mais à une sorte de projection dans l'espace. L'espace qui, dit-elle, commence à manquer au Liban où nous sommes même menacés d'étouffement.
Un huile sur toile intitulée Magma, une autre œuvre emblématique nommée Le Passage retiennent l'attention ainsi que d'autres merveilles par ailleurs hautement appréciées par le public connaisseur de la rue de Seine.
Une évasion de Véra Mokbel qu'elle dit elle-même sans limites. Après les contraintes d'une longue carrière dans le figuratif commencée en 1978 avec de belles maisons libanaises (dont la sienne à Zouk), des arbres, des fleurs et des arbres de nos collines et coteaux.
E.M.
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