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Sport

L’Italie, ça prend forme

Les Italiens se congratulent après un but face à l’Azerbaïdjan en qualifications à l’Euro 2016, à Bakou. Vano Shlamov/AFP

Qualifiée pour l'Euro 2016 alors qu'il reste encore un match à jouer, l'Italie d'Antonio Conte n'est sans doute pas la meilleure équipe du monde. Mais avec sa science tactique, ses grognards en défense et la montée en puissance de Marco Verratti, elle a de vrais atouts.
« L'équipe travaille bien et elle prend forme », a résumé Conte après la victoire samedi en Azerbaïdjan (3-1). « Nous ne serons pas favoris en France et je ne saurais pas vous dire si nous sommes parmi les quatre, les six ou les dix meilleures équipes d'Europe. On va juste essayer de préparer une petite machine de guerre. »

Quelques certitudes
Cela fait 15 ans que ça dure et ça n'est pas près de s'arrêter : l'Italie a avec Gianluigi Buffon un très grand gardien et c'est une garantie immense au moment d'attaquer un grand tournoi.
Devant lui, l'arrière-garde est solide, même si elle a été curieusement mise en difficulté par l'Azerbaïdjan. Avec les « juventini » Chiellini, Bonucci ou Barzagli dans l'axe et les jeunes Darmian et De Sciglio sur les côtés, l'Italie est bien armée.
Autre atout éternel de l'Italie : sa richesse tactique. Conte a débuté ces éliminatoires avec un 3-5-2. Il est ensuite passé par le 4-3-3 pour arriver au 4-4-2 de Bakou, qui ressemblait beaucoup à un 4-2-4 avec el-Shaarawy et Candreva sur les ailes.
Au bout du compte, l'Italie n'a pas toujours brillé mais elle n'a pas perdu un match dans son groupe et a prouvé qu'elle savait s'adapter.

Une révolution en marche
Depuis des mois, Conte et de nombreux observateurs invitent Marco Verratti à s'emparer des commandes de la Nazionale.
Tant que Pirlo était là et performant, ça n'était pas si simple. Mais avec la blessure de l'ancien maestro de la Juve, Verratti avait le champ libre à Bakou (là même où Pirlo avait fêté sa première sélection en 2002) et il en a fait bon usage.
Sa passe décisive sur l'ouverture du score d'Eder est une merveille et tout son match a montré la confiance qui anime désormais le Parisien sous le maillot de son pays.
Comme Pirlo (36 ans) ne va pas rajeunir d'ici à l'Euro et que le championnat nord-américain ne va pas le rendre subitement rapide, c'est peut-être à un passage de témoin que l'on est en train d'assister.
Reste à savoir qui pourrait accompagner Verratti au milieu. De Rossi et Marchisio, absents samedi, semblent les plus indiqués. Mais Parolo a marqué des points.

Une attaque en chantier
Pour la première fois de l'ère Conte, et même depuis la Coupe des confédérations 2013, les Italiens ont marqué trois fois. Cela vient rappeler que la génération actuelle d'attaquants n'est pas la plus riche que l'Italie ait connue.
Mais pour des raisons diverses (blessures ou méforme), les trois attaquants probablement les plus talentueux d'Italie étaient absents à Bakou : Balotelli, Insigne et Berardi.
La présence à l'Euro de Balotelli dépend presque uniquement de sa bonne volonté. En forme et bien encadré, il n'a pas d'équivalent en Italie. Mais il ne l'a pas montré depuis très longtemps.
Le Napolitain Insigne devrait, lui, être du voyage. Berardi est quant à lui très jeune (21 ans) et fait tranquillement ses armes à Sassuolo. Mais beaucoup voient en lui l'avenir de l'attaque des Azzurri.
En attendant que ces talents se révèlent ou se réveillent, les plus besogneux Pellè (sept sélections et trois buts) et Eder (cinq sélections, deux buts) sont là et bien là. C'est aussi avec ce genre de joueurs qu'on construit une machine de guerre.
(Source : AFP)

Qualifiée pour l'Euro 2016 alors qu'il reste encore un match à jouer, l'Italie d'Antonio Conte n'est sans doute pas la meilleure équipe du monde. Mais avec sa science tactique, ses grognards en défense et la montée en puissance de Marco Verratti, elle a de vrais atouts.« L'équipe travaille bien et elle prend forme », a résumé Conte après la victoire samedi en Azerbaïdjan...

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