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Le commandant des pasdaran tué en Syrie avait mené "80 opérations" dans le pays

Hossein Hamedani "est tombé en martyr en Syrie pour que l'insécurité n'atteigne pas Téhéran", affirme l'ancien chef des Gardiens de la révolution.

Des Iraniennes participent à la cérémonie organisée dimanche en Iran à la mémoire du haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens, le général Hossein Hamedani, tué cette semaine en Syrie. AFP PHOTO / ATTA KENARE

Un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens, le général Hossein Hamedani, tué cette semaine en Syrie, avait participé à "80 opérations" dans ce pays en guerre, a déclaré dimanche un responsable lors d'une cérémonie à sa mémoire.

L'Iran soutient activement le régime du président Bachar el-Assad face aux rebelles depuis le début en 2011 de la révolte qui a dégénéré en guerre civile, faisant plus de 240.000 morts. Il fournit à Damas une assistance financière et militaire, y compris des conseillers sur le terrain.

"Le général Hamedani s'est rendu en Syrie à partir de 2011 où il a créé les Forces de défense nationale (la principale milice prorégime) et a participé à 80 opérations", a déclaré le général Mohsen Rezaï, ancien chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique.
Officiellement, les militaires iraniens ont un rôle de conseil auprès des forces armées syriennes.
"Notre sécurité ne se limite pas à nos frontières, elle est liée à toute la région. Hamedani est tombé en martyr en Syrie pour que l'insécurité n'atteigne pas Téhéran", a-t-il ajouté, selon le site des Gardiens de la révolution Sepahnews.ir.

Le général Hamedani a été tué jeudi "par les terroristes de Daech", acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique (EI) et "a joué un rôle important pour renforcer le front de la résistance islamique contre les terroristes", selon un communiqué des Gardiens de la révolution vendredi.
A la télévision d'Etat, le général Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution, a affirmé que le général tué avait été "ces quatre dernières années l'un des conseillers militaires les plus influents et dont le rôle a été déterminant" dans le conflit.

Des membres des Gardiens de la révolution sont présents aux côtés des combattants du Hezbollah libanais, allié de Téhéran. Le général Ghassem Souleimani, chef de la force al-Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens, se rend également régulièrement en Syrie et en Irak.

Le général Rezaï s'en est par ailleurs pris violemment à l'Arabie saoudite, royaume sunnite rival de l'Iran chiite. "Si l'Arabie saoudite et les takfiris (terme utilisé pour désigner les groupes jihadistes ou islamistes radicaux sunnites) l'emportent en Syrie, en Irak et au Yémen, le monde islamique reviendra quinze siècles en arrière", a-t-il averti.

 

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