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Sport - Rugby - Coupe du monde 2015

Les All Blacks en ont encore sous la pédale

Pour l'instant, le parcours anglais des Néo-Zélandais a été assez simple. Gare à la suite de la compétition.

Deux joueurs des All Blacks néo-zélandais s’entraînant hier. Gabriel Bouys/AFP

Les All Blacks, à peine menacés dans la poule C relativement simple, n'ont encore rien dévoilé de leur jeu, et les champions du monde promettent surprises et améliorations à l'approche des quarts de finale de la Coupe du monde.
Après un succès brouillon contre l'Argentine (26-16) puis des victoires faciles contre la Namibie (58-14) et la Géorgie (43-10), les hommes en noir n'ont encore rien montré dans le Mondial 2015. « Clairement, nous gardons des atouts dans notre manche, ce que nous pensons le plus sensible, assure le sélectionneur Steve Hansen. À mesure que nous approchons des quarts de finale, nous développons la totalité de notre jeu. » Voilà les Tonga prévenus. Demain soir à Newcastle, pour leur dernier rendez-vous de la poule C, les Aigles de mer serviront de sparring partners aux All Blacks.
Car pour l'instant, le parcours anglais des Néo-Zélandais a été assez simple. Seulement ralentis par les Pumas en ouverture de la compétition, ils n'ont jamais été confrontés à l'idée même de la défaite. Pas idéal alors que se profile un quart de finale contre la France ou l'Irlande le 17 octobre. Et il reste encore du travail, insiste le cadre Keven Mealamu, du haut de ses 128 sélections et quatre Coupes du monde. Pour lui, l'équipe s'est montrée parfois désinvolte lors de ces matches à sens unique. « Nous avons encore des choses à améliorer, assure le talonneur de 36 ans. L'exécution en fera partie. Il faut que nous fassions attention à bien nous concentrer. Nous avons rendu trop facilement le ballon à nos adversaires et puis nous avons concédé quelques turnovers faciles. »

Le score va grimper tout seul
Le demi de mêlée Aaron Smith confirme : lui et ses coéquipiers ne sont clairement pas satisfaits de leurs copies, surtout après le succès contre la Géorgie. « Vraiment déçus par notre performance », appuie le joueur des Otago Highlanders. Le rugby des champions du monde n'a clairement pas atteint des sommets contre l'équipe du Caucase : en mêlée et dans les rucks, les All Blacks ont été bousculés. Insatisfaisant, surtout quand Steve Hansen avait fixé pour objectif de garder le ballon en vie et de se tester dans les zones de contact face à de puissants Géorgiens.
« Mais c'était tout de même un match important pour nous. Nous sommes encore en construction, concède Smith. C'était dur, mais c'était excitant à la fois, car nous avons entrevu ce que nous voulons atteindre. » « Nous nous étions entraînés toute la semaine, explique-t-il encore, un brin déçu. Nous voulons toujours réussir ce que nous préparons. En tant que joueur, j'étais un peu dégoûté que nous n'y soyons pas parvenus. »
« Il y a des secteurs de notre jeu que nous devons continuer à travailler. Si nous les améliorons, nous franchirons la ligne plus souvent », pense le demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow. « Si tout le monde fait son boulot correctement, le score va grimper tout seul », rassure le remplaçant d'Aaron Smith. Des paroles qui apaiseront à Auckland ou Wellington, mais qui feront frémir du côté du royaume du Tonga.
La soirée pourrait être longue demain au Saint James Park de Newcastle.

(Source : AFP)

Les All Blacks, à peine menacés dans la poule C relativement simple, n'ont encore rien dévoilé de leur jeu, et les champions du monde promettent surprises et améliorations à l'approche des quarts de finale de la Coupe du monde.Après un succès brouillon contre l'Argentine (26-16) puis des victoires faciles contre la Namibie (58-14) et la Géorgie (43-10), les hommes en noir n'ont encore...

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