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Liban - Médias

Jreige fustige les télés libanaises qui versent dans « l’incitation à la haine »

Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, est tombé à bras raccourcis hier sur les médias audiovisuels libanais, qu'il a accusés de recourir parfois à « l'incitation à la haine » et de menacer la paix civile.
Au cours d'une conférence portant sur le thème « Les médias audiovisuels et leur impact sur la paix », organisée à l'hôtel Hilton à l'initiative du Club oriental pour le dialogue des civilisations et la municipalité de Dekouané, M. Jreige a estimé qu'il y a « un besoin urgent de dialogue, et, en temps de paix, il est inadmissible de transformer les médias audiovisuels en tranchées ».
« Dans certains cas, la confrontation entre cultures différentes peut se traduire en pur débat intellectuel, et dans d'autres cas il peut se transformer en violence et tueries », a-t-il dit. Et d'ajouter que « l'Orient a longtemps été un lieu de débat et de clashs culturels », et qu'en dépit de la vision pessimiste véhiculée par l'ouvrage de Samuel Huntington, les valeurs historiques dégagées par chaque civilisation « nous poussent à appréhender l'avenir avec optimisme et privilégier l'ouverture, le dialogue et la communication au détriment de l'autarcie et de la confrontation (...) ».
Et de relever : « Cela nous amène aux médias et notamment à l'audiovisuel dont le rôle peut soit contribuer au clash et à l'éloignement, soit pousser au rapprochement et à l'unité nationale ainsi qu'à la consolidation de la paix civile, mais également entre les peuples et les États. »
« Au Liban, la performance des médias – mais aussi à l'étranger – n'est pas toujours au niveau requis. Dans certains cas, le langage utilisé dans le cadre de certains shows télévisuels locaux tient plus de l'incitation à la haine que du dialogue serein et soutenu », a lancé le ministre pour qui « le langage extrémiste utilisé par les médias menace la stabilité et généralise le chaos au sein de la société, et met en péril la paix civile ».
Et de conclure qu'il est inadmissible, « quelles que soient les circonstances, que les médias se transforment, en temps de paix, en tranchées de guerre. Parce que la liberté dont bénéficient ces institutions ne signifie pas et ne doit pas signifier de se libérer de toute contrainte. Bien au contraire, elle leur impose de diffuser la culture de l'acceptation de l'autre et de faire primer la paix civile sur toute concurrence médiatique ».

Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, est tombé à bras raccourcis hier sur les médias audiovisuels libanais, qu'il a accusés de recourir parfois à « l'incitation à la haine » et de menacer la paix civile.Au cours d'une conférence portant sur le thème « Les médias audiovisuels et leur impact sur la paix », organisée à l'hôtel Hilton à l'initiative du Club oriental pour...

commentaires (2)

CE QUI INCITE AUX HAINES... AU PLURIEL... CE SONT LES DÉCLARATIONS JOURNALIÈRES PARTISANES, SUIVISTES ET IRRESPONSABLES DE TOUS LES ABRUTIS !!!

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 52, le 07 octobre 2015

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • CE QUI INCITE AUX HAINES... AU PLURIEL... CE SONT LES DÉCLARATIONS JOURNALIÈRES PARTISANES, SUIVISTES ET IRRESPONSABLES DE TOUS LES ABRUTIS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 52, le 07 octobre 2015

  • "Au Liban, la performance des députés n'est pas toujours au niveau requis. Dans certains cas, le langage utilisé dans le cadre de certaines commissions parlementaires indigènes tiennent plus de l'incitation à la haine que du dialogue serein et soutenu. Le langage extrémiste, injurieux et infect utilisé par les députés lors de la réunion de la commission des Travaux Publics e.g., menace la stabilité et généralise le chaos au sein de la société, et met en péril la paix civile. Il est inadmissible que les Commissions parlementaires se transforment, en temps de paix, en tranchées de guerre. Parce que la liberté dont bénéficient ces institutions ne signifie pas et ne doit pas signifier de se libérer de toute contrainte. Bien au contraire, elle leur impose de montrer la culture de l'acceptation de l'autre et de faire primer la paix civile sur toute concurrence politique." ! N'est-ce pas, mahééék ? CQFD.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 05, le 07 octobre 2015

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