Le Liban est « en première ligne contre le terrorisme »

Dans le discours qu'il a prononcé hier devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a rappelé que le Liban prenait part à la guerre contre le terrorisme, et surtout « qu'il est en première ligne » dans ce conflit.
« Le Liban considère que la lutte contre le terrorisme doit être mondiale, car ce phénomène constitue une menace pour le monde. La lutte contre le terrorisme dans la région est essentielle pour mettre un terme à son expansion mondiale », a-t-il estimé. « Le combat contre le terrorisme régional ne peut aboutir sans la participation de tous les pays de la région », a-t-il ajouté. Et de poursuivre que « le Liban est totalement engagé dans cette lutte, afin d'éloigner le pays et son peuple du radicalisme et du fondamentalisme ».
M. Bassil a rappelé l'engagement de l'armée libanaise contre les groupuscules fondamentalistes et notamment contre le Front al-Nosra et le groupe État islamique qui ont pris 26 militaires en otage, de même que « le combat au quotidien de la troupe à la frontière orientale du pays ». Il a également salué « le rôle des services de sécurité qui pourchassent les cellules terroristes et dormantes à l'intérieur du pays ».