Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Au centre-ville de Beyrouth, les manifestants poussent dans le calme vers le Parlement

Un nouveau rassemblement a eu lieu, dimanche, dans le centre-ville de Beyrouth, pour dénoncer l'incurie du gouvernement libanais. REUTERS/Aziz Taher

Des milliers de Libanais de tous les âges et de toutes les régions étaient rassemblés, dimanche soir, dans le centre-ville de Beyrouth, à l'appel du collectif de la société civile "Vous puez!".

Aux alentours de 20h, les manifestants poussaient en bloc les forces de l'ordre, au niveau de l'immeuble an-Nahar, pour tenter d'accéder à la place de l’Étoile où se trouve le Parlement. Les forces anti-émeutes ont été appelées en renfort. Vers 20h, aucun dérapage violent n'était enregistré. Plusieurs manifestants se tenaient les mains en l'air afin de montrer le côté pacifique de leur démarche.

Vers 20h30, les forces de l'ordre ont laissé entrer les manifestants, euphoriques, dans la rue longeant le jardin Samir Kassir.

 

Ce rassemblement est l'aboutissement d'une marche du protestation qui avait débuté vers 17h au croisement Mar Mikhaël – Bourj Hammoud.

Sur la page Facebook de la marche organisé par le collectif "Vous puez !", les activistes ont détaillé leurs revendications. Ils réclament "la démission du ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk pour n'avoir pas exercé ses fonctions, l'annonce des résultats des enquêtes relatives à la corruption dans le dossier des déchets". Les activistes demandent également "le déblocage des fonds aux municipalités sans atermoiements et l'amélioration du plan Chehayeb" pour la gestion des déchets. "La tenue d’élections législatives permettant une représentation démocratique" fait également partie des revendications des activistes. Ces derniers demandent aussi que soient jugés les agents des forces de l'ordre qui ont tiré en directions des "manifestants pacifiques" et la "destitution du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk".

Des drapeaux libanais et de nombreuses affiches, avec des messages exprimant le ras-le-bol des citoyens, étaient brandis par les manifestants. Des messages tels que "Grille des salaires, électricité et déchets", "Nous voulons un pays", "Le Akkar n’est pas une décharge", étaient écrits sur les affiches. Des slogans tels que "A bas le régime des voyous" et "Nous voulons des élections législatives, nous voulons la proportionnelle" étaient également entendus.

 

(Lire aussi : Entre « chaos constructif » et « chaos destructeur », la situation par Fady Noun)

 

 

Une heure après le début de la marche, des heurts se sont produits à plusieurs reprises au niveau de l'immeuble an-Nahar. Une pancarte sur laquelle figurait un combo de photos de trois leaders politiques, Nabih Berry, Saad Hariri et Walid Joumblatt, et portant l'inscription "symboles de la corruption" aurait provoqué la colère de certains individus dont l'identité n'était pas claire. Plus tard, selon une information rapportée par la chaîne télévisée LBCI, des individus armés de couteaux se sont infiltrés parmi les manifestants et ont menacé les journalistes. Les forces de l'ordre ont arrêté l'un d'entre eux, a ajouté la chaîne. Les Forces de sécurité intérieure ont de leur côté assuré via leur compte Twitter faire de leur mieux pour "arrêter les heurts". "Mais le chaos rend la tache difficile", ont-elles indiqué.

Quelques heures avant le début de la marche de protestation, organisée par le mouvement civil, une initiative visant à susciter un dialogue entre les activistes et les autorités politiques afin de régler la crise des déchets avait été lancée. Un groupe d'activistes a suggéré au pouvoir politique et au mouvement civil de s'asseoir autour d'une même table pour résoudre les crises, notamment celles des déchets et des otages militaires dans le jurd de Ersal.

 

 

Lire aussi

Le pouvoir et le mouvement de protestation dans l’impasse

Un "marché populaire" en guise de manifestation dans le centre-ville de Beyrouth

Des milliers de Libanais de tous les âges et de toutes les régions étaient rassemblés, dimanche soir, dans le centre-ville de Beyrouth, à l'appel du collectif de la société civile "Vous puez!".
Aux alentours de 20h, les manifestants poussaient en bloc les forces de l'ordre, au niveau de l'immeuble an-Nahar, pour tenter d'accéder à la place de l’Étoile où se trouve le...

commentaires (2)

ouais toujours a incorporer des revendications politiques et toujours pas convaincant du tout et surtout PROVOCATEUR AU PLUS HAUT POINT !! QUE CHERCHE T IL EN MONTRANT DES FOTOS DE HN en affirmant "ceux la sont respectables" et a coter en montrant des foto de SH, NB, WJ "ceux la sont responsable de la corruptioN" MAINTENANT MEME SI ET JE REPETE MEME SI, AGIT ON AINSI? SI ON SE SOUCIE DE LA SECURITE ?!?! ALORS NE VENEZ PAS ME DIRE QUE CE COLLECTIF EST UN COLLECTIF CIVILE C'EST UN COLLECTIF PUREMENT POLITIQUE !!!

Bery tus

23 h 47, le 20 septembre 2015

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • ouais toujours a incorporer des revendications politiques et toujours pas convaincant du tout et surtout PROVOCATEUR AU PLUS HAUT POINT !! QUE CHERCHE T IL EN MONTRANT DES FOTOS DE HN en affirmant "ceux la sont respectables" et a coter en montrant des foto de SH, NB, WJ "ceux la sont responsable de la corruptioN" MAINTENANT MEME SI ET JE REPETE MEME SI, AGIT ON AINSI? SI ON SE SOUCIE DE LA SECURITE ?!?! ALORS NE VENEZ PAS ME DIRE QUE CE COLLECTIF EST UN COLLECTIF CIVILE C'EST UN COLLECTIF PUREMENT POLITIQUE !!!

    Bery tus

    23 h 47, le 20 septembre 2015

  • LES MANIPULÉS DES MANIPULATEURS TOUJOUES PRÉSENTS AVEC LEURS SLOGANS PARTISANS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 50, le 20 septembre 2015

Retour en haut