Pour Jisr, la promotion de Roukoz peut constituer un début de solution

Le député du bloc du Futur Samir el-Jisr a estimé hier que la question de la présidence de la République avait été au cœur de la 18e séance de dialogue entre le Hezbollah et le courant du Futur, mardi soir.
Cette question est la clef qui permettra de trouver des solutions à tous les autres problèmes, a-t-il indiqué hier, dans un entretien accordé à l'agence al-Markaziya.
« La 19e réunion aura lieu au début du mois prochain, soit vers le 5 ou le 6 octobre », a précisé M. Jisr.
« Les moyens de faciliter l'action du gouvernement ont également été au centre du débat. Quant aux nominations sécuritaires, nous les avions déjà abordées précédemment et nous espérons qu'elles sont en passe d'être résolues », a affirmé le député du Futur.
« Le général Aoun cherche une solution légale au dossier des nominations. Cette solution existe : il est question d'élever trois chefs d'unité au rang de brigadier. Selon la vieille loi, qui est toujours en vigueur, le Conseil de défense est formé de huit brigades, or il n'en compte actuellement que cinq, ce qui veut dire qu'il en reste trois à nommer », a indiqué M. Jisr, soulignant que « la promotion de Chamel Roukoz au poste de général de brigade est peut-être susceptible d'apporter une solution aux nominations sécuritaires ».
« Le fait de promouvoir certains officiers ne signifie pas qu'il y a eu un changement dans l'âge de la retraite, c'est simplement la loi qui est appliquée (...). Aucune force politique n'est contre la promotion des militaires », a-t-il ajouté, précisant que c'est ce point qui a été abordé lors du dernier round de dialogue Futur-Hezbollah.