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Liban

Nadim Gemayel: Si Bachir était vivant, nous n’aurions pas pâti d’un État faible

« Que personne ne pense que s’il réquisitionne quelques commandements chrétiens il pourra exercer son hégémonie sur la présence chrétienne, ou sur la société chrétienne, ou sur le rôle des chrétiens », a dit hier Nadim Gemayel. Photo Ani

C'est en l'église Saint-Michel, à Bickfaya, que s'est déroulée la messe célébrée pour la commémoration du trente-troisième anniversaire de l'assassinat du président Bachir Gemayel, le 14 septembre 1982, dans une explosion qui a visé le siège du parti Kataëb à Achrafieh.
Étaient notamment présents aux côtés de la famille du président-martyr, l'ancien président Amine Gemayel et son épouse, le député Jean Oghassabian représentant l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, le ministre de la Défense, Samir Mokbel, le député Antoine Zahra, représentant le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, le député Serge Torsarkissian et les anciens ministres Ibrahim Najjar, Nayla Moawad, Salim Wardé et le bâtonnier Georges Jreige.
Prenant la parole après l'office divin, le député Nadim Gemayel, présent au côté de sa mère, l'ancienne députée Solange Gemayel et sa sœur Youmna, a souligné que dans le pays, beaucoup de rêves existent, mais
« celui de Bachir était le plus beau (...) ». « Si Bachir était toujours vivant, nous n'aurions pas souffert aujourd'hui d'un État faible, d'une administration corrompue, d'un gouvernement impuissant, d'un Parlement au mandat prorogé, des armes illégales, de la violation de nos
frontières et de notre souveraineté, ou encore d'une vacance présidentielle », a-t-il signalé. Il a par ailleurs affirmé que « la présence chrétienne, pour Bachir, est fondamentale pour l'incarnation du phénomène islamo-libanais dans le monde arabe. Ainsi, il n'y aurait pas de musulman libanais sans chrétienté libanaise et pas de chrétien d'Orient sans islam arabe modéré. L'entité libanaise a sa raison d'être dans la sauvegarde des chrétiens et dans l'échange islamo-chrétien civilisé ». « L'esprit de la résistance de Bachir est vivant en chacun de nous et que nul ne croit pouvoir nous déraciner ou nous contrôler. Nous ne craignons pas la confrontation, que nous soyons armés ou désarmés, nous n'avons peur de personne », a –t-il poursuivi. « Que personne ne pense que s'il réquisitionne quelques commandements chrétiens il pourra exercer son hégémonie sur la présence chrétienne, ou sur la société chrétienne, ou sur le rôle des chrétiens. Les chefs partiront tandis que le peuple chrétien demeurera présent », a-t-il ajouté.
« Nous resterons ici, nous resterons sur les 10 452 km2, nous resterons des messagers de paix et du vivre- ensemble, des messagers de la justice et des prises de positions libres, nous resterons des défenseurs de l'entité historique ». a conclu Nadim Gemayel.

C'est en l'église Saint-Michel, à Bickfaya, que s'est déroulée la messe célébrée pour la commémoration du trente-troisième anniversaire de l'assassinat du président Bachir Gemayel, le 14 septembre 1982, dans une explosion qui a visé le siège du parti Kataëb à Achrafieh.Étaient notamment présents aux côtés de la famille du président-martyr, l'ancien président Amine...

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