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Turquie : Davutoglu réélu à la tête de l'AKP, promet la victoire aux législatives

Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a été triomphalement réélu samedi à la tête du Parti de la justice et du développement (AKP) et a promis à ses troupes de regagner la majorité absolue aux élections législatives anticipées du 1er novembre.
"L'avenir de la Turquie lors des dix à vingt prochaines années sera garanti si, si Dieu le veut, un nouveau gouvernement se constitue le 1er novembre sur la base des idées de l'AKP", a déclaré M. Davutoglu devant des milliers de militants et cadres du parti réunis en congrès dans la capitale turque Ankara.
"Le gouvernement d'un seul parti est nécessaire pour à la fois combattre le terrorisme et relever les défis économiques", a-t-il ajouté.
Lors des législatives du 7 juin dernier, le parti islamo-conservateur a perdu la majorité absolue qu'il détenait depuis douze ans au Parlement.
Ce revers a été largement interprété comme un échec personnel pour le président, et fondateur de l'AKP, Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l'Etat avait fait campagne pour son parti avec l'espoir de décrocher la très large majorité indispensable pour réformer la Constitution du pays et renforcer ses prérogatives.
Faute de pouvoir gouverner seul, M. Davutoglu a vainement tenté de constituer une équipe de coalition, précipitant l'organisation d'élections anticipées. M. Erdogan, qui a dirigé le gouvernement pendant onze ans avant son élection à la présidence en 2014, espère une large victoire de l'AKP lors du nouveau scrutin pour réaliser ses ambitions.
"Nous marchons vers les élections du 1er novembre avec l'ambition de mettre en place un gouvernement stable, de promouvoir un développement durable et de défendre les droits et les libertés de tous", a lancé samedi le patron de l'AKP.
Seul candidat en lice, M. Davutoglu a été réélu sans surprise samedi à l'unanimité des 1.353 votes exprimés des délégués de l'AKP.
Mais ce congrès a fait l'objet en coulisses d'une féroce guerre d'influence qui a vu M. Erdogan renforcer son poids au sein du bureau exécutif du mouvement (MKYK) en y imposant plusieurs de ses fidèles, dont l'ancien ministre des Transports Binali Yildirim, aux dépens des proches de son dauphin.
"Si Binali Yildirim s'était présenté, les délégués auraient voté pour lui", a commenté à l'AFP l'analyste politique de la chaîne d'information Fox, Sedat Bozkurt. "Il est clair qu'un homme a posé son empreinte sur ce congrès : il s'appelle Recep Tayyip Erdogan".
La campagne législative s'est ouverte dans un climat de vive tension en Turquie, nourri par la reprise, depuis fin juillet, d'affrontements meurtriers entre l'armée et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a été triomphalement réélu samedi à la tête du Parti de la justice et du développement (AKP) et a promis à ses troupes de regagner la majorité absolue aux élections législatives anticipées du 1er novembre."L'avenir de la Turquie lors des dix à vingt prochaines années sera garanti si, si Dieu le veut, un nouveau gouvernement se constitue le...