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Les réfugiés syriens continueront d'affluer si le conflit n'est pas réglé (envoyé de l'ONU)

Des milliers de nouveaux réfugiés syriens viendraient frapper aux portes de l'Europe si la communauté internationale ne réglait pas le conflit en Syrie et abandonnait la population aux mains du groupe Etat islamique (EI), a prévenu lundi l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.

"Pourquoi les gens partent-ils ? Parce qu'ils ont perdu tout espoir après cinq ans de conflit et qu'ils ne voient qu'un seul gagnant, Daech (acronyme arabe de l'EI)", a déploré Staffan de Mistura, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

L'EI a réalisé ces derniers temps des conquêtes territoriales qui "devraient réveiller tout le monde", a lancé M. de Mistura : "Ils sont à quelques kilomètres, seulement, de Damas. L'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie, la Russie (...) Daech devrait les inquiéter tous". "Il est temps de trouver une solution (...), sinon il ne restera plus de Syriens", a-t-il mis en garde.
Selon lui, jusqu'à un million de Syriens sont potentiellement en danger, alors que la guerre civile - qui a fait 250.000 morts depuis mars 2011 - a déjà déplacé 11 millions de personnes, dont quatre millions ont fui le pays.

L'envoyé spécial de l'ONU a regretté les atermoiements de la communauté internationale et l'échec des différentes négociations, qui achoppent notamment sur la question de l'inclusion ou non du président Bachar el-Assad dans une transition politique. "Il ne reste plus de temps pour des processus politiques aussi longs", a-t-il estimé.
Les efforts des Etats-Unis, adversaires déclarés de Bachar el-Assad, comme de la Russie, son allié qui lui fournit une aide militaire, ont tous échoué, a relevé M. de Mistura.

Des milliers de nouveaux réfugiés syriens viendraient frapper aux portes de l'Europe si la communauté internationale ne réglait pas le conflit en Syrie et abandonnait la population aux mains du groupe Etat islamique (EI), a prévenu lundi l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.
"Pourquoi les gens partent-ils ? Parce qu'ils ont perdu tout espoir après cinq ans de conflit et qu'ils ne...