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Économie - Bourses

Les marchés financiers américains, européens et du Golfe rebondissent

Les marchés financiers ont effacé une partie de leur perte hier au lendemain de la débâcle provoquée par les craintes d'une contagion du ralentissement économique chinois, apaisés par l'annonce de mesures de relance dans le pays. La Banque centrale chinoise a décidé d'abaisser d'un quart point de pourcentage, à 4,60 %, le taux d'emprunt à un an qui sert de référence, ainsi que les réserves obligatoires des banques, autorisées à prêter davantage.
Les places boursières européennes ont confirmé le rebond amorcé à l'ouverture, en dépit d'une séance toujours perturbée à Shanghai, qui a clôturé en baisse de 7,63 % hier. La Bourse de Paris a fini en forte hausse de 4,14 %, Londres de 3,09 %, Madrid de 3,68 %, Francfort de 4,97 % et Milan de près de 6 %, tandis que l'Eurostoxx 50 a grimpé de 4,69 %. Dans leur sillage, Wall Street poursuivait son rebond.
Les Bourses du Golfe ont également récupéré hier une partie des lourdes pertes enregistrées depuis le début de semaine en raison de la chute des cours du pétrole, plombées comme d'autres marchés mondiaux par l'écroulement des Bourses chinoises. L'indice Tadawul de la Bourse de Riyad, la plus importante du Golfe, a rebondi de 7,38 % hier après avoir perdu 5,88 % lundi et 6,86 % dimanche. À Dubaï également, l'indice du Dubaï Financial Market s'est redressé, gagnant 4,61 % après avoir dévissé de 6,96 % dimanche.
« Cette récupération est due au fait que les chutes étaient exagérées, avec un mouvement de panique déclenché par des ventes forcées », explique l'expert Waddah Taha. Ces fortes baisses ont ensuite « créé des occasions en or » pour les investisseurs à la recherche de bonnes affaires, ajoute-t-il.
L'indice de la Bourse d'Abou Dhabi, qui avait enregistré une baisse de 5 % dimanche et 0,5 % lundi, a également rebondi de 1,63 % hier, et la Bourse du Qatar, la deuxième plus importante du Golfe, a repris 3,15 % après deux journées de pertes.
Les analystes prennent au sérieux le ralentissement économique en Chine, mais relativisent l'impact sur la reprise aux États-Unis et en Europe. Le président français, François Hollande, a d'ailleurs estimé lundi à Berlin que l'économie mondiale était « suffisamment solide » pour que sa croissance ne soit « pas seulement liée à la situation en Chine ». Le ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron, a considéré quant à lui que la Chine représentait actuellement un facteur de risque pour la reprise mondiale. De son côté, le ministre allemand de l'Économie, Sigmar Gabriel, a mis en avant l'impact limité de la crise chinoise sur l'Allemagne, première économie européenne et moteur de la croissance de cette zone.
(Source : AFP)

Les marchés financiers ont effacé une partie de leur perte hier au lendemain de la débâcle provoquée par les craintes d'une contagion du ralentissement économique chinois, apaisés par l'annonce de mesures de relance dans le pays. La Banque centrale chinoise a décidé d'abaisser d'un quart point de pourcentage, à 4,60 %, le taux d'emprunt à un an qui sert de référence,...

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