M. Berry, réunis hier avec les députés à Aïn el-Tiné (photo Ani).
Le président de la Chambre, Nabih Berry, s'est dit « non surpris par l'accumulation des problèmes qui pèsent sur les citoyens, puisque le blocage des institutions est jusqu'à nouvel ordre maître de la situation ».
Ces propos ont été recueillis dans le cadre des audiences du mercredi parmi les visiteurs du président du Parlement, notamment les députés Ali Khreiss, Bilal Farhat, Michel Moussa, Hani Kobeissy, Marwan Farès, Walid Succariyé, Kassem Hachem, Abdel Magid Saleh, Ali Bazzi, Ali Ammar, Abbas Hachem, Nabil Nicolas, Ali Mokdad, Nagi Gharios, Nawwar Sahili, Ali Fayad et Abdel Latif Zein.
Le président Berry a ainsi fait part de son malaise face à la poursuite du blocage et de la paralysie au niveau du travail législatif, affirmant que « l'indulgence est inadmissible à cet égard », et mettant l'accent sur « l'urgence d'ouvrir les portes du Parlement afin que celui-ci remplisse sa mission de législation et de contrôle, relançant par là les activités de l'État ».
Il convient de signaler que dans le cadre de ses audiences, le chef du législatif devait également recevoir le représentant du Liban à l'Onu, Nawaf Salam, l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, et le député Robert Fadel.
Rien ne peut le surprendre, le slalomeur à béret !
07 h 53, le 07 août 2015