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Économie - Libre-échange

Kerry reste optimiste sur la signature du TPP

Le secrétaire d'État américain John Kerry a assuré hier à Singapour que l'accord de libre-échange transpacifique était proche de sa conclusion, trois jours après un échec de négociations entre les 12 pays concernés qui représentent 40 % du PIB mondial.
« Mes amis, c'est une occasion exceptionnelle pour l'Asie-Pacifique. Nous sommes près de boucler l'historique Partenariat transpacifique », le TPP, s'est exclamé M. Kerry lors d'un discours dans une université de Singapour. « La semaine dernière à Hawaii, nous avons bien progressé vers l'un des accords commerciaux les plus importants de l'histoire », a lancé le chef de la diplomatie américaine devant des hommes d'affaires, responsables officiels, diplomates et étudiants. Mais cette réunion à Hawaii s'est au contraire soldée par un échec dans la nuit du 31 juillet au 1er août : les 12 pays riverains du Pacifique et engagés dans les pourparlers sur le TPP ne sont pas parvenus à s'entendre. « Comme dans n'importe quelle négociation complexe (...), il reste des détails à régler », a reconnu John Kerry.
Washington milite pour ce partenariat commercial et économique entre les États-Unis et des pays riverains de l'Asie-Pacifique, une région prioritaire pour la politique étrangère du président Barack Obama.
L'administration Obama vante depuis 2009 le fameux « pivot » ou « rééquilibrage » de l'Amérique vers l'Asie, où la Chine a également des ambitions de leader régional.
Mais l'échec des discussions à Hawaii en fin de semaine dernière pose un problème de calendrier pour le président Obama, qui voulait conclure les négociations commerciales avant que la campagne présidentielle de 2016 ne vienne polluer le débat sur la priorité économique de son second mandat.
Aux États-Unis, le TPP soulève des oppositions au sein du propre camp démocrate du président.
L'administration américaine a obtenu en juin du Congrès, dominé par des républicains favorables au libre-échange, la procédure dite du « Trade Promotion Authority » (TPA) qui obligera le jour venu les parlementaires à se prononcer pour ou contre le texte de tout accord commercial, sans pouvoir l'amender. La Maison-Blanche avait dû, pour y parvenir, affronter une rébellion de démocrates.
Le TPP comprend des pays qui représentent environ 40 % du PIB mondial dont les États-Unis, le Japon, le Canada, l'Australie, mais pas la Chine. Son but est d'alléger les barrières douanières et réglementaires ainsi qu'harmoniser les différentes législations pour faciliter les échanges.
(Source : AFP)

Le secrétaire d'État américain John Kerry a assuré hier à Singapour que l'accord de libre-échange transpacifique était proche de sa conclusion, trois jours après un échec de négociations entre les 12 pays concernés qui représentent 40 % du PIB mondial.« Mes amis, c'est une occasion exceptionnelle pour l'Asie-Pacifique. Nous sommes près de boucler l'historique Partenariat...
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