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Liban

Les milieux politiques rendent un vibrant hommage à l’armée et appellent à l’élection d’un chef de l’État

Le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, ainsi que les membres du commandement de l'institution militaire ont reçu hier des félicitations de l'ensemble de la classe politique à l'occasion de la fête de l'Armée, aujourd'hui.
Dans un communiqué, le Premier ministre, Tammam Salam, a relevé, d'emblée, le problème de la vacance présidentielle. « Pour la seconde année consécutive, la fête de l'Armée est célébrée alors que le Liban fait malheureusement face à un vide au niveau de la présidence de la République qui représente l'unité de l'État, le président étant le chef des forces armées », a-t-il rappelé.
Saluant le commandement de l'institution militaire, ses officiers et ses soldats pour leur rôle au service de la protection de la nation, M. Salam a renouvelé son appel en faveur de l'élection d'un chef de l'État au plus tôt, « afin de ramener l'équilibre à nos institutions constitutionnelles et pour insuffler une certaine dynamique dans notre vie politique et notre cycle économique ».
Le chef du gouvernement a tenu à rendre hommage à tous les membres de l'armée tombés sur le champ d'honneur pour défendre le territoire et la souveraineté du pays. Il a également salué les militaires otages « détenus aux mains des groupes terroristes », exprimant son espoir de les voir libérés le plus tôt possible.
À son tour, le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a transmis ses vœux à l'armée et à son chef. Dans un communiqué, le ministre a salué l'institution militaire « majestueuse qui a offert et continue d'offrir les plus grands sacrifices pour la défense du Liban et de son peuple ». M. Rifi a rendu hommage à cette occasion à tous les martyrs de l'armée.
Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a insisté pour sa part sur la nécessité pour l'ensemble des Libanais de resserrer les rangs autour de l'armée pour faire face aux défis internes et externes, « une tâche qui requiert un état d'alerte au niveau national pour prévenir la discorde et le terrorisme », a-t-il ajouté. Le ministre a insisté sur la nécessité de consolider l'armée qui, a-t-il dit, doit rester « loin des ingérences politiques et des intérêts étroits ».
« Cela nous fait mal au cœur que la fête de l'Armée intervienne cette année alors que le Liban est toujours sans président de la République qui parrainerait cette fête, féliciterait l'institution militaire et donnerait de l'espoir aux Libanais en un avenir prometteur », a dit pour sa part l'ancien chef de gouvernement, Saad Hariri.
Et de poursuivre : « La fête de l'Armée intervient alors que le Liban est confronté à une série de défis et de risques. L'armée a fait preuve d'une capacité remarquable de cohésion, réussissant à se tenir à l'écart des divisions et des tiraillements politiques aigus. »
De son côté, le député Hussein Moussaoui, membre du bloc du Hezbollah, a salué l'institution militaire, affirmant que les Libanais sont tous appelés à la soutenir et à « œuvrer à l'éloigner de tout ce qui peut l'affaiblir en ces circonstances ».
L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a félicité le commandement de l'armée, rappelant les circonstances exceptionnellement difficiles que traverse le pays et les défis sécuritaires de tout calibre. Il a relevé à son tour la vacance au niveau de la présidence qui, a-t-il dit, s'est répercutée sur le fonctionnement des institutions.
Le chef des Marada, Sleiman Frangié, a salué dans un tweet les martyrs de l'institution militaire et a rendu un vibrant hommage aux soldats.
Plusieurs autres personnalités politiques et religieuses ont présenté leurs vœux au commandement de l'armée, notamment le ministre des Travaux publics Ghazi Zeaïter, l'ancien député Misbah Ahdab, les députés Mohammad Kabbara et Anouar Khalil, et les chefs religieux sunnite, chiite et druze.

Le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, ainsi que les membres du commandement de l'institution militaire ont reçu hier des félicitations de l'ensemble de la classe politique à l'occasion de la fête de l'Armée, aujourd'hui.Dans un communiqué, le Premier ministre, Tammam Salam, a relevé, d'emblée, le problème de la vacance présidentielle. « Pour la seconde année...

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