Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a dénoncé vendredi l'agression qui a coûté la vie à Georges Rif dans la région de Gemmayzé, à Beyrouth. "Ce meurtre est plus barbare que le barbarisme, plus horrible que l'horreur", a-t-il martelé.
Le Libanais d'une quarantaine d'années a été violemment agressé au couteau, mercredi, en raison "d'une priorité de passage". Il a succombé à ses blessures quelques heures après avoir été transporté à l'hôpital en état d'arrêt cardiaque.
"J'ai vu le crime à la télévision et je suis surpris du fait qu'aucun des témoins de la scène n'a agi pour arrêter le monstre", a dénoncé M. Aoun. Selon lui, l'agresseur est un "tueur professionnel protégé par des personnes connues mais nous ne voulons pas les nommer avant la fin de l'enquête".
Les services de renseignements de l'armée ont réussi à identifier l'agresseur, Tarek Samir Yatim, après avoir visionné les films des caméras de surveillance placées dans la région. Ce dernier, dont des rumeurs affirment qu'il est le garde du corps d'une personnalité connue, a été arrêté jeudi et soumis à un interrogatoire.
Parallèlement, les proches de la victime ont organisé vendredi soir une marche en direction du lieu du crime.
Le Libanais d'une quarantaine d'années a été violemment agressé au couteau, mercredi, en raison "d'une priorité de passage". Il a...
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