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Liban - Séminaire

Les partenariats scolaires franco-libanais ont le vent en poupe

Douze établissements du Chouf et dix autres français ont participé à un programme de « formation aux échanges scolaires ».

Les formations théoriques sur les échanges scolaires étaient dispensées par deux formateurs français de l’association Acores.

Dans la région du Chouf, les partenariats scolaires bénéficient d'un nouvel élan. Sous l'impulsion de l'Institut français de Deir el-Qamar, en partenariat avec l'association Francophonia Liban, une semaine de formation a réuni une trentaine de chefs et représentants d'établissement français et libanais autour de la problématique des échanges scolaires.
« Nous pouvons dire que cette rencontre a été une réussite, puisque tous les établissements français sont repartis avec un ou plusieurs projets à réaliser en binôme avec un établissement libanais », souligne Anne-Dominique Chouteau, directrice de l'Institut français de Deir el-Qamar, à l'heure des bilans.

« Un séminaire pour se découvrir »
« Pour créer des échanges durables, les relations interpersonnelles et la bonne connaissance du terrain sont des facteurs de réussite essentiels. Notre volonté était d'inciter les établissements à se découvrir afin de mettre en place un projet pour les douze ou vingt-quatre prochains mois », explique-t-elle.
Une volonté qui a porté ses fruits, selon le directeur du lycée Pascal de Barja, Wassim el-Sayed : « Cette formation a été l'occasion d'échanger avec d'autres enseignants et professeurs sur nos méthodes de travail respectives et de planifier des projets communs. »
Une trentaine d'élèves de son établissement se sont déjà rendus en France, à l'occasion du festival de théâtre de la Roche-sur-Lyon, où ils ont présenté une pièce de théâtre. Frédéric-Pierre Chanut, proviseur-adjoint du lycée du Pays-de-Retz de Pornic, accueilli au lycée Pascal durant le séminaire, avait assisté à la représentation. « C'est la preuve que des amitiés interpersonnelles se sont tissées », se réjouit Anne-Domnique Chouteau.
Plusieurs projets ont été planifiés entre les deux établissements : échanges de professeurs et d'élèves, mais aussi des projets plus originaux comme l'écriture partagée d'un livre pour les élèves du lycée et d'un livre de recettes franco-libanaises pour les élèves du primaire.

Favoriser le « vivre ensemble »
Selon la directrice de l'Institut français, le séminaire est né d'une demande des établissements scolaires du Chouf, désireux de développer des programmes d'échanges avec des établissements français. « Un programme d'échange scolaire doit être cadré, théorisé et réfléchi pour qu'il soit pérenne, insiste Anne-Dominique Chouteau. Nous voulons que les établissements libanais soient autonomes dans leurs relations avec les établissements français. Nous ne sommes pas là pour créer les projets à leur place, mais pour leur donner une boîte à outils afin de faciliter la mise en place de projets d'échanges. »
L'objectif final d'une telle formation ? « Voir le monde différemment, résume Wassim el-Sayed. Les échanges culturels augmentent la réussite de nos élèves. Ils favorisent leur sociabilité, leur ouverture et leur confiance en eux. »

Promouvoir la francophonie
Initié par l'Institut français de Deir el-Qamar, le projet n'aurait pas pu voir le jour sans Francophonia Liban, une association franco-libanaise de promotion de la francophonie. « Nous avions déjà nos contacts au Liban, mais nous manquions de réseaux en France pour démarcher des établissements, explique Anne-Dominique Chouteau. J'ai discuté du projet avec Clotilde de Fouchécour, la présidente de l'association, qui s'est montré tout de suite enthousiaste. »
Un enthousiasme qui a porté ses fruits malgré les difficultés de mobiliser les établissements français, comme le rapporte Clotilde de Fouchécour : « C'est difficile de mobiliser des chefs d'établissement durant toute une semaine, mais au final nous avons réussi à intégrer dix établissements répartis sur toute la France. » « C'est une réussite », se félicite-t-elle. Son association a reçu une aide exceptionnelle de 10 000 euros de la part de la présidence du Sénat et de sa présidence.
Pour le moment, des mobilisations de ce genre ne sont pas prévues dans d'autres régions du Liban. « Ce sont des formations très coûteuses, nous attendons de refaire le point dans un ou deux ans pour voir si les projets ont abouti », explique Anne-Dominique Chouteau. En attendant, tous les établissements participants se sont engagés à poursuivre le processus.

Dans la région du Chouf, les partenariats scolaires bénéficient d'un nouvel élan. Sous l'impulsion de l'Institut français de Deir el-Qamar, en partenariat avec l'association Francophonia Liban, une semaine de formation a réuni une trentaine de chefs et représentants d'établissement français et libanais autour de la problématique des échanges scolaires.« Nous pouvons dire que cette...

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