Photo de groupe.
Malgré toutes les campagnes menées au cours des dernières années pour sensibiliser à l'importance du don d'organes, le corps médical est toujours réticent à cet acte. C'est ce qui ressort de la session d'évaluation du programme EMPODaT (Programme euro-méditerranéen postuniversitaire sur le don et la transplantation d'organes) organisée hier à l'Université de Balamand, à Achrafieh.
Ce programme s'inscrit dans le cadre du projet Tempus de l'Union européenne. Il a pour objectif « de former des coordinateurs pour le don et la transplantation d'organes », précise, à L'Orient-Le Jour, le Dr Antoine Stéphan, vice-président du Comité national pour le don et la greffe des tissus (NOD Liban), en marge de la session d'évaluation. Il insiste sur la nécessité de déployer de plus amples efforts auprès du corps médical afin de le sensibiliser au don d'organes.
Le programme EMPODaT couvre six universités dans trois pays arabes – le Liban, le Maroc et l'Égypte –, en association avec quatre universités européennes de France, d'Allemagne, de Suède et d'Espagne. Au Liban, EMPODaT a bénéficié à trente étudiants des facultés de médecine de l'Université de Balamand et de l'Université libano-américaine (LAU). Le programme a inclus des cours en ligne et des activités sur le terrain.
Les allocutions prononcées à cette occasion ont mis l'accent sur « l'importance d'un tel projet pour soutenir l'activité du NOD », comme sur la nécessité d'assurer sa pérennité, en collaboration avec les facultés de médecine et de soins infirmiers, ainsi que les établissements hospitaliers.
« Nous souhaitons inclure le programme EMPODaT dans le cadre de notre projet national qui vise à introduire le don d'organes dans le cursus des facultés de médecine », confie le Dr Stephan.
commentaires (0)
Commenter