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Moyen Orient et Monde - Négociations de Vienne

Optimiste, Rohani pense déjà à « l’après-négociations »

Les discussions se poursuivent dans un contexte tendu en raison de la complexité du dossier.

Les négociations se poursuivent entre le groupe 5+1 et l’Iran au palais Coburg à Genève. Joe Klamar/AFP

Le président iranien Hassan Rohani a exprimé hier son optimisme quant à l'issue des discussions nucléaires en cours à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances, en affirmant que Téhéran se préparait déjà à « l'après-négociations ». Les discussions avec le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) « sont entrées dans une période sensible, et la République islamique d'Iran se prépare à l'après-négociations et à l'après-sanctions », a-t-il déclaré avant son départ pour la Russie où il doit participer demain à un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), cité par la télévision d'État. Les négociations sur le nucléaire iranien sont entrées hier dans leur dernière ligne droite à Vienne dans un contexte tendu. Au douzième jour de discussions acharnées entre l'Iran et les grandes puissances, rien ne semble joué et l'accord se dérobe toujours, tant les points d'achoppement persistent, selon les différentes parties. En pratique, la conclusion d'un éventuel accord au-delà du 9 juillet est susceptible d'étendre à 60 jours, contre 30 actuellement, la période d'examen du texte par le Congrès américain, une disposition qui pourrait retarder d'autant la mise en application de l'accord et créer des complications supplémentaires.

Crispations
« Des décisions difficiles devront être prises des deux côtés si nous voulons aboutir », a confié le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond, assurant toutefois qu'il y avait toujours « une volonté claire » d'aboutir de part et d'autre. Depuis le début de la semaine, les chefs de la diplomatie du P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne), venus à Vienne pour peser de tout leur poids dans la balance, ont enchaîné les réunions. Entre eux, et avec leur homologue iranien Mohammad Javad Zarif. Les échanges semblent avoir été parfois houleux. « Il y a eu des tensions », selon le Français Laurent Fabius. « Cela a parfois été dur », a confié la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Les points d'achoppement restent toujours les mêmes. Ils concernent essentiellement la durée d'un accord, les sanctions contre l'Iran et la « possible dimension militaire » (PMD) du programme nucléaire iranien. Dans le volet « sanctions », le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a confié que la question de l'embargo sur les armes frappant l'Iran demeurait un « problème majeur ».

Le président iranien Hassan Rohani a exprimé hier son optimisme quant à l'issue des discussions nucléaires en cours à Vienne entre l'Iran et les grandes puissances, en affirmant que Téhéran se préparait déjà à « l'après-négociations ». Les discussions avec le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) « sont entrées dans une période sensible, et...
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