Treize personnes ont également été blessées par cette attaque dans le centre de la capitale syrienne, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'agence officielle Sana a aussi fait état de l'attaque mais a fourni un bilan de trois morts.
A Hassaké, les forces du régime poursuivaient dimanche leur opération lancée la veille pour déloger les combattants de l'EI des deux quartiers du sud de la ville dans lesquels ils sont entrés jeudi. La percée jihadiste dans la ville a fait fuir des dizaines de milliers d'habitants, selon l'ONU.
Les troupes pro-gouvernementales, qui ont reçu des renforts, sont désormais aidées dans la bataille par les forces kurdes, qui contrôlent avec elles le nord de cette ville, chef-lieu d'une province frontalière de la Turquie et de l'Irak.
D'après l'OSDH, les jihadistes ont fait exploser dimanche un véhicule piégé dans Hassaké mais l'ONG basée en Grande-Bretagne, qui dispose d'un large réseau de sources en Syrie, n'a pas dit si cette attaque avait fait des victimes.
L'Observatoire a par ailleurs revu à la hausse, à 223, le nombre de civils tués à Kobané (nord) par les jihadistes qui y avaient lancé jeudi une attaque surprise avant d'être chassés deux jours plus tard par les forces kurdes.
Le précédent bilan était de 206 civils tués dans cette ville syrienne frontalière de la Turquie. Des corps d'hommes, de femmes et d'enfants, dont certains abattus à courte distance, ont été retrouvés dans les rues et les maisons.
La Syrie est ravagée depuis 2011 par un conflit complexe impliquant régime, rebelles syriens, Kurdes et jihadistes. Plus de 230.000 personnes y ont péri depuis 2011, selon l'OSDH.
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