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Liban

Souhaid : Le chef du CPL doit refuser de se laisser exploiter par le Hezbollah

Le secrétariat général, réuni hier à Achrafieh (photo Ani).

Le coordinateur général des forces du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a condamné hier les propos tenus lundi par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, selon lesquels ce sera « Michel Aoun ou personne » à la présidence de la République.
« Ces propos prouvent que c'est l'Iran qui accapare la présidence de la République et qui ne veut pas d'élection présidentielle », a indiqué M. Souhaid, à l'issue de la réunion hebdomadaire du secrétariat général du 14 Mars à Achrafieh. « Téhéran exploite le général Aoun pour torpiller la présidence. Cela nous rappelle la célèbre formule de Richard Murphy : Mikhaël Daher ou le chaos. Or l'Iran n'est pas une grande puissance régionale pour imposer cette formule aux Libanais. Le général Aoun doit sortir de l'état d'exploitation qui lui est imposé par le Hezbollah pour torpiller la présidence », a-t-il indiqué.
Farès Souhaid a par ailleurs condamné la paralysie des institutions publiques, « de la présidence de la République au Conseil des ministres, en passant par la partie qui est responsable de cette paralysie et qui est connue pour faire prévaloir l'intérêt personnel et privé sur l'intérêt national ».
« À l'ombre des événements qui nous guettent, notamment ceux de Syrie, et leurs retombées sur le pays, il est nécessaire de préserver l'État, qui est la seule garantie de la sécurité et de la stabilité des Libanais », a indiqué l'ancien député de Jbeil. « Si cette garantie s'effondre, les Libanais iront rechercher des garanties alternatives, ce que le 14 Mars rejette. Nous avons tenté cela durant la guerre et nous sommes sortis du tunnel pour reconstruire nos institutions. Depuis 2005, nous tentons de franchir le cap vers l'État, et nous faisons face à tous ceux qui souhaitent paralyser les institutions au Liban », a-t-il souligné.
Le coordinateur général du 14 Mars a enfin estimé que « la sécurité des frontières est du ressort de la légalité libanaise, et non d'un triptyque quelconque ». « La légalité est représentée par le gouvernement, l'armée et les forces de sécurité. Si l'armée a besoin d'une aide à la frontière, celle-ci ne saurait provenir des clans, des milices et des partis, mais uniquement de la Finul en vertu de la résolution 1701, de l'accord de Taëf et de la 1559 », a-t-il conclu.

Le coordinateur général des forces du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a condamné hier les propos tenus lundi par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, selon lesquels ce sera « Michel Aoun ou personne » à la présidence de la République.« Ces propos prouvent que c'est l'Iran qui accapare la présidence de la République et qui ne veut pas...

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